Salut Akada et merci de tes bons mots,
c'est vrai que cela prend beaucoup de temps, mais il faut le voir comme un investissement. Au fur et à mesure du temps que tu passes, tu améliores tes méthodes de travail, ta connaissance du marché et tu deviens de plus en plus efficace. La première année, plus ou moins tout le monde perd de l'argent à cause du temps passé pour détecter les noms et des mauvais choix. Mais ensuite, tu t'orientes vers de meilleurs choix, découvre des outils, crée des synergies avec des collègues et prend moins de temps pour dénicher les bonnes affaires.C'est une activité chronophage et si on doit mettre en rapport le temps passé et l'argent réellement gagné, il se peut que le rendement ne soit pas brillant.
je veux bien te croire, mais ça dépend de ton horizon. Le domaining est particulier dans le sens où ton portefeuille s'apprécie avec le temps, quoi que tu fasses. C'est difficile à prendre en compte pour la valorisation, car la valeur de la liquidation d'un nom n'a rien à voir avec sa valeur potentielle. C'est pour ça que nous rechignons tous à vendre nos meilleurs noms.Je dirais même que d'un strict point de vue financier, il existe d'autres opportunités bien plus lucrative dans les secteurs voisins d'internet avec une mise de départ, un investissement en temps comparable, et un apprentissage technique concret bien plus court.
Je ne vois pas de bulle sur le marché francophone, au contraire. A peine une poignée de noms en français atteignent le prix d'une page de pub dans Le Monde chaque année.Il me semble que le domaining est un marché mature, peu liquide, sujet à des bulles comparable à la bourse ou l'immobilier.
Je n'ai pas fait sup de co voyance, mais je crois qu'on est très loin des prix auxquels se négocieront les domaines dans les années à venir. Tout est question d'arbitrages. Actuellement, il n'est pas judicieux d'investir de grosses sommes dans un nom de domaine en particulier, car il existe une multitude de moyens alternatifs de mieux utiliser son argent. Mais petit à petit, l'internet se sature et le stock des noms de qualité disponibles ou en vente diminue. On peut logiquement imaginer une hausse considérable des prix de marché, du simple fait du mécanisme de l'offre et de la demande. Le principal hic que je vois toutefois est que cette situation de pénurie ne surviendra que dans un futur plus ou moins proche et que cela induit nécessairement un risque puisqu'il peut se passer beaucoup de choses entre temps.Je suis très réservé sur les perspectives à long terme de cette activité, tant les prix semblent décalés face au potentiel réel des acheteurs, particuliérement en France.
Il est parfois bon aussi de rappeler que "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel".