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Etude Sedo du second trimestre 2010

Merci Anne-Laure,
c'est intéressant, ces communications. Est-ce que c'est pour stimuler les investisseurs, les médias ?
Je me doute que l'optimisme affiché est de pure forme (c'est l'exercice qui veut ça), et que peut-être êtes-vous assez inquiet chez Sedo actuellement.

Pour le marché francophone au moins, je pense qu'on peut l'être. J'aimais bien regarder sur sedo les noms en .fr qui partaient aux enchères. C'était toujours très minoritaire par rapport aux .de, mais là, ça devient depuis quelques mois la disette totale. Il y a aussi une rubrique sur ce forum qui commente les ventes du mois en français sur sedo, la chute est spectaculaire.
Difficile de savoir si c'est un creux temporaire ou non, mais je ne m'attends pas à une reprise dans l'immédiat. Il n'y a pas comme aux Etats-Unis par exemple le goût du risque de la part des investisseurs privés et institutionnels et je vois difficilement de nouveaux entrants fortunés se lancer dans le secteur aujourd'hui. Cela fait 2 ans qu'existe le forum et que ça nous a permis de savoir plus ou moins précisément qui détient quoi. Dans le Top 50 des domaineurs francophones (en valeur d'actifs possédés), il n'y a a mon avis pas eu le moindre nouvel entrant depuis cette date. Ca me semble quasiment certain en tous cas pour le top 20.
Les domaineurs francophones actuels ne vont pas tirer le marché. Ils manquent pour la plupart de liquidités et sont occupés à développer leurs actifs et optimiser leurs portefeuilles. Les transactions sont du coup assez anecdotiques et ne passent que minoritairement par sedo. Reste les utilisateurs finaux, où la hausse de la demande est faible mais régulière depuis des années. Par contre, Sedo est devenu un broker comme un autre et là encore, vous ne verrez à mon avis pas beaucoup de transactions.

Ces mauvaises conditions de marché ne changent pas le fait que les noms de domaine sont une mine d'or (à mon avis) et que si les responsables web en France avaient conscience de la moitié de ce qu'ils pourraient leur apporter, nous serions tous harcelés par les sollicitations :girl_haha:
Pas mal ici pourront tenir le coup car ils ont misé sur la qualité et non la quantité. Pour les autres (dont moi), il faudra bien trouver une solution, mais je n'en vois pas :(
Vos avis ?
 
De ce que je vois et entend, il y a toujours une très forte demande pour les noms dont la qualité est évidente.

Merci Anne-Laure pour l'étude, ça sera ma lecture de ce soir, non loin des dolmens...
 
C'est toujours difficile de juger de l'état du marché à partir d'un petit échantillon de transactions mais j'ai aussi l'impression que ça va plutôt pas si mal...
 
A votre avis, qu'est-ce qui explique un tel écart entre .de et .fr ?

Est-ce dû au fait que Sedo est une société qui a gagné en notoriété d'abord en Allemagne ? et pourquoi n'existe-t-il pas (enfin je crois) d'équivalent en France ?

Je me mets à la place d'un end-user francophone, patron de PME, qui consulte les enchères actuelles sur Sedo et je peux y voir des nakedteacher.com, teoritentamen.com, wuensche.info ... Le premier nom de domaine "francophone" est club.org, près de la 30ème place (à 13:37 CET).

A quand une place de marché 100% francophone pas seulement réservée aux domaineurs ? Même si le marché est limité, il y a quand même du potentiel non ?
 
A quand une place de marché 100% francophone pas seulement réservée aux domaineurs ? Même si le marché est limité, il y a quand même du potentiel non ?

Je ne la vois pas arriver :lol:

La boulot serait assez énorme pour sortir ça aujourd'hui en tout cas...
 
De ce que je vois et entend, il y a toujours une très forte demande pour les noms dont la qualité est évidente.
oui, on le voit avec l'enchère actuelle sur materiel.com (snapnames). 111 bidders pour un nom dont il est évident qu'il a une valeur, pour plein de raisons.

Mais nous sommes quand même une majorité de domaineurs à n'avoir pas ou peu de noms de ce type. Je ne suis pas inquiet sur le fond, ça n'est pas parce qu'un ndd n'a pas de valeur évidente qu'il n'a pas de valeur. J'ai par exemple participé il y a 15 jours à l'enchère de granulesdebois.com, qui s'est terminée à environ 20 fois en-dessous du niveau actuel de materiel.com. La valeur de granulesdebois.com est moins évidente que celle de materiel.com, mais elle n'est pas 20 fois inférieure.
C'est juste que les personnes qui auraient intérêt à investir dans ce types de noms de domaine n'en ont pas encore conscience, mais ça viendra.
On était assez nombreux il y a 6 ou 7 ans à squatter les top positions dans Google, car les boîtes n'étaient pas conscientes de l'intérêt d'un bon réf. Ca fera j'espère la même chose avec les noms de domaine

@atta: de mon côté, ça n'est pas une impression, le marché des noms de second choix est MORT. On est 5 ou 6 copains avec des portefeuilles totalisant environ 30,000 ndd de qualité plus ou moins équivalente et on a tous le même problème. D'autres avec moins de noms mais de qualité supérieure ne s'en sortent pas non plus. Apparemment, ça n'est que pour les noms premiums que ça bouge encore.

@jerome : pour la place de marché 100 % francophone, ça fait longtemps qu'on voit des frémissements. Je pense aussi que si c'est bien fait (pas comme capnom ou ndxmarket, qui ont le mérite d'exister mais sont mal pensées, gérées, marketées...), il y a un fort potentiel. Mais un boulot énorme, d'accord avec Atta.
 
Dernière édition:
Personnellement je retiens que le marché est toujours vivace, en tous cas je ne remarque pas encore un effondrement de mon côté :withstupid:
Néanmoins je n'hésite pas à élaguer les branches mortes ces derniers temps.

A votre avis, qu'est-ce qui explique un tel écart entre .de et .fr ?
Ca c'est un long débat :blush: Mais il y a une différence de gestion évidente entre . fr et .de. La manière dont le registry est gérée a un impact sur l'engouement des end users. On est au pays d'hadopi, faut pas rêver non plus :th_woot:

A quand une place de marché 100% francophone pas seulement réservée aux domaineurs ? Même si le marché est limité, il y a quand même du potentiel non ?
Pourquoi se limiter à un marché réduit, alors que de l'avis général, le marché francophone est faible ? Je pense qu'il faut diversifier son portfolio, si on se spécialise dans les NDD francophones, à mon avis il est très difficile de gagner sa croûte sauf dans le premium, càd s'appeler VN par exemple.
 
Pour préciser un peu, je parlais surtout du marché "end user" pour des noms à 1k+, donc pas forcément du premium premium non plus.

Sinon dans le PDF, page 9, Sedo’s Top 20 Public Domain Sales, Q2 2010 :

11 - Games.com - 77.100 $

Il s'agit certainement de Gamez.com (Games.com = AOL) sinon on est tous passés à côté de l'affaire du siècle :lol:
 
Personnellement je retiens que le marché est toujours vivace, en tous cas

je suppose qu'on ne parle pas de la même chose.
D'un côté, il y a les ventes faites à des endusers, en général après un premier contact de leur part. De ce côté, je suis d'accord que cela se porte bien et progresse (doucement).
De l'autre, c'est le marché en lui-même, là où il y a la liquidité. C'est-à-dire les ventes que l'on réalise quand on est demandeur, en sollicitant les domaineurs (sur les forums, sur sedo, par email...). Auparavant, il y avait du mouvement, toujours un nouveau venu ou deux qui souhaitaient renforcer leur portefeuille. C'e marché, qui permettait de vendre, pas toujours dans les meilleures conditions, mais au moins de dégager un peu de liquidités, m'a l'air quasi arrêté. On est bien d'accord ?
 
David,

Je pense qu'à mots couverts, ce qui t'est indiqué par quelques-uns dans ce sujet, c'est que pour ceux qui ont des noms de domaine clés, c'est à dire courts, simples et descriptifs en .com, correspondant à un marché clairement identifiable et de taille suffisante pour intéresser plusieurs sociétés/ personnes, la période n'est pas si mal malgré la "récession".
Dès que le portefeuille contient des noms plus alambiqués, ça ne part pas.

En espérant avoir été moins sybillin cette fois :)
Q-u-a-l-i-t-é !
 
oui, on le voit avec l'enchère actuelle sur materiel.com (snapnames). 111 bidders pour un nom dont il est évident qu'il a une valeur, pour plein de raisons.

Mais nous sommes quand même une majorité de domaineurs à n'avoir pas ou peu de noms de ce type. Je ne suis pas inquiet sur le fond, ça n'est pas parce qu'un ndd n'a pas de valeur évidente qu'il n'a pas de valeur. J'ai par exemple participé il y a 15 jours à l'enchère de granulesdebois.com, qui s'est terminée à environ 20 fois en-dessous du niveau actuel de materiel.com. La valeur de granulesdebois.com est moins évidente que celle de materiel.com, mais elle n'est pas 20 fois inférieure.

C'est pas la première fois que tu cites materiel.com et je comprends pas trop pourquoi en fait. Je trouve que ce nom n'a pas été vendu cher, et bien qu'il y ait eu 111 bidders, seuls 2 se sont vraiment disputé le nom.
Ce nom n'est pour moi pas comparable à granulesdebois.com qui est un nom composé, au pluriel, long, et créé en 2010 (alors que materiel.com a déjà 13ans d'âge).

En bref je pense que j'aurais moins hésité à mettre 4000$ sur materiel.com qu'à mettre 500euros sur granules...
 
je suppose qu'on ne parle pas de la même chose.
D'un côté, il y a les ventes faites à des endusers, en général après un premier contact de leur part. De ce côté, je suis d'accord que cela se porte bien et progresse (doucement).
De l'autre, c'est le marché en lui-même, là où il y a la liquidité. C'est-à-dire les ventes que l'on réalise quand on est demandeur, en sollicitant les domaineurs (sur les forums, sur sedo, par email...).

Si tu parles des transactions entre domainers, ma perception est aussi que le marché s'est tari quelque peu. Un bon exemple ce sont les LLL.com qui ne se vendent plus comme des petits pains.
Et les resellers paient moins qu'auparavant.
A vrai dire, à force de les recycler à répétition sur les forums, celui qui est au bout de la chaîne alimentaire n'est pas forcément en bonne position :scratch_one-s_head:
 
Ce nom n'est pour moi pas comparable à granulesdebois.com qui est un nom composé
c'est la meilleure manière de le dire. agencedevoyage.com est meilleur que voyagiste.com, et pourtant composé

essaie de te chauffer avec un granulé :-)

immobilier est long aussi, mais ça n'a pas d'importance. Ce qui compte est de trouver la meilleure expression du nom
et créé en 2010 (alors que materiel.com a déjà 13ans d'âge).

l'âge du ndd n'a pas la moindre importance dans sa valeur intrinsèque. truthzone.com est parti à 105 usd sur godaddy hier, et il a 16 ans d'âge. Et pour info, granulesdebois.com a des entrées dans archive.org de 2002.

En bref je pense que j'aurais moins hésité à mettre 4000$ sur materiel.com qu'à mettre 500euros sur granules...
y a pas que toi, on dirait. Et c'est ce que j'aimerais comprendre. J'en ai parlé car je ne voyais pas pourquoi on se battait à ce point sur un tel nom. Et je ne vois toujours pas. Pour granulesdebois.com (fini à 250 euros, de mémoire), ça ne m'étonne pas que tu ne lui trouves pas d'intérêt, c'est un nom de niche, et il faut être familier du secteur pour savoir que c'est un premium.
C'est là où je n'accordise pas avec ino. Qualité, c'est très relatif. granulesdebois.com est le meilleur nom de son (petit) secteur, c'est un nom de qualité. Materiel.com est vague, pas spécialement joli (appeler sa boutique en ligne materiel.com fait un peu neuneu je trouve) et à ce prix, le potentiel de plus-value me semble réduit. Il n'est objectivement (amha) pas 20 fois meilleur que granulesdebois.com
Les domaineurs pensent se focaliser sur la qualité, mais ils se focalisent en fait sur les noms mainstream, et le reste est zappé. Et c'est donc sur le reste qu'il y a les meilleures opportunités. Mais du coup, ça fait des portefeuilles assez larges en volume et chers à entretenir.
 
Dernière édition:
David, je pense que le domainer 'pur' va se focaliser plus volontiers sur des NDD qui ont une valeur intrinsèque (non développés).
J'avoue que je ne connais pas bien la niche des granules dont tu parles, mais je sais que les énergies renouvelables t'intéressent fortement. Peut-être que là tu penses comme un end user parce que tu maîtrises la niche, tu vois comment le développer pour le valoriser. Quelqu'un qui connaît cette thématique voit la valeur dans le NDD, mais elle n'est pas évidente pour tout le monde on dirait.

Qui dit niche, dit marché de niche donc opportunités de revente limitées. Ca explique peut-être le manque d'intérêt, le nom n'étant pas assez mainstream comme tu dis. Si on se place dans une optique de dév et d'exploitation c'est tout-à-fait différent. Mais ce n'est plus vraiment du domaining.

Parmi les domainers qui placent des bids sur materiel.com, je doute qu'il y en ait un qui tient un commerce de location ou vente de matériel ou qui puisse l'exploiter immédiatement. C'est clairement un NDD destiné à la revente ultérieure à un end user.

Ceci dit, je conseille toujours de partir du principe que les NDD ne se vendront pas, et d'enregistrer seulement des noms que l'on est disposé à développer, dans une thématique qui nous passionne. Et je suis d'accord avec toi que certaines niches sont ignorées (tant mieux car j'ai aussi mes centres d'intérêt et je suis souvent étonnée que certains NDD soient ignorés malgré le nombre de compétiteurs à l'affût).
 
C'est vrai, il y'a quelques fois des cas, ou il faut relativiser en matière de valeur, entre un pure générique d'un mot et d'un NDD composé, qui souvent correspondent à des requetes très recherchées par les internautes, donc très sollicités par les domaineurs et endusers à la fois.

Et le choix se détermine en fonction du projet web, des moyens, Si on a les moyens de marketer sous matériel au vrai sens du mot (un vrai site avec un contenu,ligne éditoriale...), c'est bien genre hotel.com... sinon à défaut et perso vaut mieut un un NDD bien ciblé même composé.
En d'autre termes, un internaute recherchera plutôt "matériel de construction" ou autres du genre.... que matériel tout seul, si ce dernier n'est pas bien marketé, donc pas assez connu.
 
Si vous étiez propriétaire de materiel.net, ne seriez-vous pas prêt à investir plusieurs dizaines de milliers d'euros pour acquérir materiel.com ?
De la même manière, si vous étiez fabricant de chaudières à bois ou distributeur de pellets, ne seriez-vous pas prêt à investir 20000 euros dans granulesdebois.com ?

Si on compare cela aux coûts d'une campagne publicitaire dans la presse papier par exemple, ça représente quoi ? Quasiment rien.
Et ce n'est pas à vous que j'apprendrai l'importance d'un bon nom de domaine, tant du point de vue SEO que marketing, commercial etc.

Alors pourquoi les utilisateurs finaux de domaines francophones sont-ils si frileux ? mauvaise image du domaining en général : domaineur <=> cybersquatteur ? mauvaise appréhension des marchés ?

Kate, je suis tout à fait d'accord, un domaineur avisé doit diversifier et ne pas se limiter au marché francophone.
Mais je pense aussi qu'une place de marché doit être adaptée au marché ciblé, surtout pour inciter les utilisateurs finaux à investir.

Je suis toujours surpris par l'absence de publicité des places de marché de noms de domaines dans la presse destinée aux décideurs.
Faites un sondage auprès des patrons de PME que vous connaissez et demandez-leur s'ils connaissent Sedo, Afternic ... Savent-ils seulement qu'ils peuvent acheter des domaines en "seconde main" ?

Les domaineurs devraient peut-être s'unir et créer une sorte de "fond commun" pour assurer la promotion de leurs noms de domaines dans la presse papier.

On pourrait même envisager de créer un site où on investirait sur un nom de domaine : ça s'appelerait mymajordomain.com :)
 
Dernière édition:
Je pense que le problème #1 est que les end users ne perçoivent pas clairement les bénéfices qu'ils peuvent tirer d'un NDD de qualité. Il est difficile de calculer le ROI, or comment justifier une dépense à 4 chiffres ou plus envers les actionnaires ?
J'imagine que trop souvent, l'achat d'un NDD sera perçu à tort comme une dépense de prestige essentiellement, ce qui est vrai aussi mais ce n'est pas l'essentiel.

Malgré tout la prise de conscience a lieu peu à peu, mais trop lentement à notre goût alors qu'on est en 2010 et qu'Internet est définitivement ancré dans notre vie quotidienne, mais ce fait n'a pas encore été pleinement intégré par les entreprises. Je pense que tout le monde partagera ce constat :)
 
Les ventes publiées ne représentent plus le véritable marché.
Beaucoup de nos acheteurs ne veulent pas voir leurs achats publiés.

Les 'finaux' se réveillent lentement, il faut leur laisser le temps de comprendre que seul un ndd générique de qualité leur permettra de faire du business.

N'oublions pas qu'en France, certaines entreprises utlisent encore le minitel après avoir abondonné le telex :artist:


Dabsi