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Sedo a vendu près de 12 000 NDD pour plus de $23M au 1er trimestre 2010

1ère réaction à chaud : je n'arrive pas à croire qu'il se soit vendu autant d'IDN en .eu. Un feu de brousse qui a quand même permis à l'extension de se positionner juste derrière le .de au classement des extensions géographiques au T1 !
 
1ère réaction à chaud : je n'arrive pas à croire qu'il se soit vendu autant d'IDN en .eu. Un feu de brousse qui a quand même permis à l'extension de se positionner juste derrière le .de au classement des extensions géographiques au T1 !

Surprenant.. Merci pour les infos.
 
En vrac, 2/ 3 réactions :
Credit.fr n'était pas "qu'un nom de domaine"...
Très beau quarter 1, recession-proof...
Tobacco, Software, "Regions, Country, Cities", tiercé gagnant du Q1
Pas vu le topo sur les idn.eu...
 
Impressionant. C'est vrai qu'il y a tout de même pas mal "d'évenementiel" pour ce début d'année 2010 entre les IDN EU, les biz à deux caractères ...
Je me demande toutefois quel est le poucentage de ventes de noms anglo-saxons et germaniques (je me doute que le francophone est presque négligeable). La part de .de est énorme, tout comme les dot eu qui étaient à mon souvenir pour la plupart des ventes en langue de Goethe.
Chez qui vont tous ces noms germanophones ? end users ou domaineurs ?
 
il resterai peu qd meme,en faisant abstraction de credit.fr 157500 euros ,très peu , pour quantifier,les 2% représente 234 ou 233 NDD en.fr sur les 11000 et qlq s,sachant que la part du lion revient à credit.fr, il resterai par consequent que 157500 euros pour les 233 NDD, ce qui donnerai un prix moyen de 675 euros,c'est la décadence encore, si on le reduit de qlqs belle et meilleures ventes, ca baissera énormément. pas un bon signe pour le marché francophone non?
 
il resterai peu qd meme,en faisant abstraction de credit.fr 157500 euros ,très peu , pour quantifier,les 2% représente 234 ou 233 NDD en.fr sur les 11000 et qlq s,sachant que la part du lion revient à credit.fr, il resterai par consequent que 157500 euros pour les 233 NDD, ce qui donnerai un prix moyen de 675 euros,c'est la décadence encore, si on le reduit de qlqs belle et meilleures ventes, ca baissera énormément. pas un bon signe pour le marché francophone non?

C'est une problématique qui revient souvent sur ce marché : au milieu d'un nombre de transactions somme toutes modeste (tout est relatif, hein), les ventes record engloutissent la majeure partie des volumes, dopent les prix moyens (heureusement que le concept de prix médian est là pour y voir plus clair) et ont tendance à fausser le tableau. A fortiori sur une extension comme le .fr où on le nombre de transactions mensuelles se chiffre encore dans la fourchette basse des centaines. C'est quand même en nette amélioration par rapport à 2005. Difficile de dire si le .fr progresse vraiment, donc, mais on dirait qu'il a quand même une certaine propension à accoucher assez régulièrement de ventes solides à mid-high €€€€.

D'ailleurs, l'impact émotionnel des records sur la perception du marché fait parfois des ravages, tant :

- chez certains vendeurs qui pensent pouvoir incarner le marché à eux seul (si blablabla.fr s'est vendu une fois €€ €€€, alors je peux largement espérer des €€€ €€€ de tous mes blablablas.com)
- chez le grand public qui, souvent induit en erreur par la presse généraliste, en déduit que le propre du domaineur est de transformer systématiquement des suites de caractères en suites de zéros.

De là à dire qu'il faudrait rayer les records des listes de ventes publiques ^^
 
Dernière édition:
Analyse petinente remy sinon petit rectificatif ,car en haut j'ai pas tenu en considération le fait que les .fr représente 2% des Cctlds et non des ventes globales (toute extensions confondues) mais sinon le constat en gros reste le meme, alors une nouvelle estimation approximative.

Les 2% des .fr représenterait une centaine de domaine et non 234 ndd sur les 5000 et qlqs ndd en Cctlds, donc sans crédit.fr, cette centaine a patagé 157000 euos;en déduisant les dix meilleurs vente en fr dont lundi.fr..., il ne resterait que 77k pour les dizaines de .fr vendus, donc le pris moyen et de 700 euros
 
Ne pas oublier, aussi, qu'un grand nombre de transactions sont confidentielles, y compris dans le francophone me chuchote t'on dans l'oreillette :)
 
Je te sens moqueur ^^
Sans doute une portion négligeable par rapport aux ventes officielles, cependant je persiste à penser qu'énormement de transactions se font "under the radar" :)

en fait, ça dépend de là où l'on met la limite entre domaines et sites. Pour les domaines parkés en français, je dirais à la louche que plus ou moins 50 % des ventes en volume sont sur sedo et les autres places de marché. Par contre, pour les minisites du style de credit.fr, on tombe je pense autour de quelques % tout au plus.
Et on est quand même assez nombreux à acheter des domaines nus (sur sedo ou ailleurs) pour les développer, et pourquoi pas les revendre.
 
Pas compris tout à fait le développement.
Pour le "under the radar", je ne parle ni de sites ni de minisites, mais simplement de noms de domaine :)

Bien sûr il y a aussi des sites qui se vendent ainsi, mais là n'était pas mon point. Si tant est qu'il y en ait un d'ailleurs (de point) :D

Bref, je file ;)
 
Pas compris tout à fait le développement.
Pour le "under the radar", je ne parle ni de sites ni de minisites, mais simplement de noms de domaine :)
oui, oui, moi aussi. j'ai l'impression qu'au moins 50 % des ventes de domaine en valeur (bien plus en volume) ne passent pas par sedo, afternic, etc.
Bien sûr il y a aussi des sites qui se vendent ainsi, mais là n'était pas mon point. Si tant est qu'il y en ait un d'ailleurs (de point) :D
je parlais des sites qui n'en sont pas vraiment, du style credit.fr. Bref, des minisites dont le but est de se positionner sur le mot-clé correspondant. Et là, c'est un pan important du secteur qui échappe à sedo et aux autres.

Bref, je file ;)
comment ça ???? on vient de commencer à discuter ! Ah les jeunes, toujours pressés à courir les filles...
 
cependant je persiste à penser qu'énormement de transactions se font "under the radar"

+10

Quelques pensées en vrac en passant, désolé si ce n'est pas clair ou pas au bon endroit.
Certains ne jugent le marché que par sedo ou par d'autres plateformes, parce qu'ils ne fonctionnent que par leur intermédiaire et ignorent les autres moyens, ou parce que, plus simplement, c'est le seul moyen d'avoir des chiffres publics. Mais beaucoup vendent en direct avec un simple contrat de cession ou/et facture et ne veulent pas ébruiter leurs ventes/achats. Ok c'est vrai, on ne peut se baser que sur des chiffres officiels, et sedo est incontournable dans ce cas-là. L'Afnic par ex se base sur leurs chiffres pour avoir un état des lieux du second marché .fr. Mais est-ce vraiment objectif ?

Par ailleurs, pour avoir une meilleure vision du marché, il faudrait dissocier "Sedo = place de vente" du "Sedo = intermédiaire de confiance". (intermédiaire comme le propose escrow par ex ou même certains BE comme Mailclub, etc.). Par ex, Rémy, tu utilises Sedo comme intermédiaire de confiance quand tu obliges de passer par Sedo pour des ndd que tu vends à prix fixes sur des forums et qui pourraient aussi bien être vendus en direct, ou encore si tu passais par d'autres intermédiaires qui ne publient pas leurs transactions. Tu as choisi Sedo, donc une publication de la vente si tu n'interviens pas pour la cacher (parce que Sedo ne publie pas toutes les ventes). Prétendre que Sedo représente au moins 50% des ventes en nb de ndd, je ne sais pas, mais en $ je serais nettement plus prudent.

Ne sont pas négligeables non plus les ventes faites par Sedo suite à un contact direct avec un acheteur, mais pour lesquelles le vendeur a imposé de faire l'offre d'achat sur Sedo en pensant faire monter le prix aux enchères... Et souvent sans succès (oui oui reconnais-toi, vilain requin-spéculateur ;)). Ces ventes sont loin d'être ridicules amha et faussent ainsi la distinction place de vente-enchères<>intermédiaire de confiance.

Si certains sont fiers de leur achat d'un ndd, d'autres veulent absolument rester discret, et ceci concerne certainement des grosses sommes qui modifieraient considérablement les chiffres du marché amha. Bon, ceci est ce que je dis comme ça et ne peut pas être prouvé, exact. Mais le contraire non plus. :)

Perso, je ne compte pas sur Sedo pour vendre. Il est (mis à part le parking) soit un intermédiaire de confiance soit une place d'énchères si vous trouvez un client initial. Sedo répond bien à ces 2 besoins. Mais ce n'est sûrement pas une vitrine comme l'espèrent de nombreux domaineurs. Objectivement, il suffit de voir la qualité de son moteur de recherche pour constater que Sedo ne mise pas sur la visibilité des ndd (par contre sur le parking oui ;)). Donc voir ces chiffres officiels de Sedo est un bon signe, on peut se dire "au moins ça de vendu", en considérant que c'est un minimum sans connaître du tout le plafond.

Pour juger de la bonne santé du marché, je regarde la progression du nb d'entreprises qui veulent leur vitrine sur Internet et sur la concurrence croissante et incessante qui existe. Et j'aime surtout voir le nb croissant d'uf qui comprennent l'intérêt d'un ndd générique pour bien se placer sur le net, surtout quand ils n'ont pas ni un budget communication qui leur permettent de snober les génériques pour imposer un brandable à force de pub, ni un réseau de backlinks de qualité prêt à l'emploi pour monter dans les moteurs. Ok, il y a quelques exceptions pour des concepts originaux qui réussissent quand même. Il y a les uf aussi qui réalisent peu à peu l'intérêt de bloquer tous les ndd de leur secteur, mais un peu plus lent à venir.
Oui je sais, c'est simpliste, mais ça me dit naïvement que le marché va bien, même si je ne voyais pas les chiffres Sedo qui confortent cette idée. Mais Sedo n'est pas LA référence du marché, c'est un des indicateurs du marché seulement pour connaître le seuil minimum de ventes. :)
 
Dernière édition:
On est bien d'accord, Tangi.

Pour rentrer dans une discussion sans doute aussi hors-sujet qu'ennuyeuse, j'ajouterai que les ventes publiques font partie intégrante de l'éducation du marché à mes yeux. S'il n'y avait aucune vente publique, le marché serait perçu comme encore plus "underground" et opaque qu'il ne l'est déjà, a fortiori par les sacro-saints utilisateurs finaux évoqués plus bas.

Ceux qui prônent et appliquent le tout-confidentiel au niveau des ventes - et que je comprends parfaitement et ne cherche nullement à juger ici - ne pourraient donc sans doute pas autant se réjouir du degré de compréhension et de l'appétit grandissant des UF s'il n'y avait pas en face des gens pour publier leurs ventes et jeter ainsi un peu de transparence sur ce marché souvent mal perçu/mal compris. A l'échelle de l'investisseur qui écoule 1% de ses stocks par an, ce n'est rien. Mais 1 vente + 1 vente + 1 vente = ... (3 ventes, je sais ^^)

Pour moi, publier une vente de temps en temps - a fortiori si elle s'est faite à un UF - est une sorte de BA de l'investisseur en noms de domaine, qui peut difficilement vivre caché et prêcher sa paroisse à la fois.

Ceci étant, il est certain qu'entretenir une part de mystère sur "toutes ces transactions confidentielles qui pleuvent pendant qu'on parle" fait bien l'affaire des investisseurs, renforçant l'idée de "sky is the limit" qui circule ici-bas :)
 
Dernière édition:
On est bien d'accord, Tangi.

Pour rentrer dans une discussion sans doute aussi hors-sujet qu'ennuyeuse, j'ajouterai que les ventes publiques font partie intégrante de l'éducation du marché à mes yeux. S'il n'y avait aucune vente publique, le marché serait perçu comme encore plus "underground" et opaque qu'il ne l'est déjà, a fortiori par les sacro-saints utilisateurs finaux évoqués plus bas.

Ceux qui prônent et appliquent le tout-confidentiel au niveau des ventes - et que je comprends parfaitement et ne cherche nullement à juger ici - ne pourraient donc sans doute pas autant se réjouir du degré de compréhension et de l'appétit grandissant des UF s'il n'y avait pas en face des gens pour publier leurs ventes et jeter ainsi un peu de transparence sur ce marché souvent mal perçu/mal compris. A l'échelle de l'investisseur qui écoule 1% de ses stocks par an, ce n'est rien. Mais 1 vente + 1 vente + 1 vente = ... (3 ventes, je sais ^^)

Pour moi, publier une vente de temps en temps - a fortiori si elle s'est faite à un UF - est une sorte de BA de l'investisseur en noms de domaine, qui peut difficilement vivre caché et prêcher sa paroisse à la fois.

Ceci étant, il est certain qu'entretenir une part de mystère sur "toutes ces transactions confidentielles qui pleuvent pendant qu'on parle" fait bien l'affaire des investisseurs, renforçant l'idée de "sky is the limit" qui circule ici-bas :)

Superbe post rémy, avec beaucoup de vrai :)

Cela dit, pour me faire l'avocat du diable, j'imagine que c'est le marché, ou plutôt la niche qui veut ça, en établissant un entrelacs de mécanismes d'achat/vente complexes et parfois opaques, pour des tas de bonnes/ mauvaises raisons qu'il ne nous appartient pas de juger.
Le monde des ndd a existé avant sedo et dnj aussi, tout le monde ne cherche pas forcément à vendre ses noms (sans doute "à tort" mais ce cas de figure existe aussi), donc pour certains, la publicité autour des ventes, "bof bof".