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MailClub.info : Injures sur Internet : nouveaux enjeux, nouvelles formes de condamnat

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9 Septembre 2008
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Condamnations types
En mati?re d'insultes ? la personne, g?n?ralement, les parties requi?rent le paiement d'une amende, le versement de dommages et int?r?ts et la publication de la d?cision aux frais du pr?venu.
Par exemple, en janvier 2012, le Tribunal correctionnel de Paris a condamn? un salari? ? 500 euros d'amende avec sursis, ? 1 euro de dommages et int?r?ts ? chacune des trois parties civiles et ? publier ? ses frais le jugement sur le panneau syndical de la soci?t?, pour avoir post? des propos (...)-Cahier juridique/ r?seaux sociaux, d?nigrement, surveillance, injure

Pour en lire plus...
 
Dans l'exemple cité, on peut voir que la liberté d'expression en prend pour son grade. Surtout que je vois pas ce qu'il y a de mal a constater que le métier du monsieur en question, qui admet que son métier est un métier de M...
On nous donne les moyens de s'exprimer, mais on censure...

Les Guignols de l'info qui caricature a fond les personnes publiques (Flamby,exct...) n'ont rien et qu'un homme dit que NKM est une mémé tartine il doit s'excuser!On attaquera toujours les plus faibles, à croire

Il y a des cas ou je ne comprend pas des fois ou comprend trop peut -être
 
Chaque cas est différent. Mais un employé qui dénigre et critique son employeur publiquement a de fortes de chances d'être condamné.
Pourquoi: remise en question du principe de loyauté envers son employeur et le cas échéant rupture de confiance qui peut justifier un licenciement.
Je pense que l'impact d'une critique est plus fort sur le Web parce qu'Internet est une caisse de résonance et que les écrits restent (souvent et longtemps) :captain:
Ce n'est pas comme une critique verbale éphémère et plus difficile à prouver.

Un politicien qui est injurié a aussi de fortes de chances d'obtenir gain de cause en justice. Pour autant qu'il s'en donne la peine: cela n'est pas évident, à cause d'un possible effet Streisand.
Mais un employé de Canal+ n'a pas un devoir de loyauté particulier envers Copé ou NKM. Envers son employeur et les actionnaires, sûrement.

Une personnalité politique est plus exposée de par sa propre volonté, et donc le curseur applicable à sa vie privée et à sa critique publique est aussi plus bas que pour un citoyen lambda :blum2:

Morale de l'histoire, réfléchissez bien avant de poster quelque chose online, Internet n'oublie pas et ne pardonne pas :fuck:
 
Merci Kate pour ton développement.

Il est vrai que a chaque cas, il y a une forme de limite, de seuil a ne pas franchir. Mais dans un pays de liberté d'expression il est difficile de savoir ou est cette limite. Ne pas confondre avec les propos diffamatoire "gratuit", je le precise.

Chaque personne qui s'expose a la lumiere, ou meme sur les réseaux sociaux a de forte chances de briller ou alors de faire allumer. On doit avoir le droit de parler que quand tout va bien donc, ou alors tamiser son mécontentement.
Exit, les règlements de compte perso entre propos purement cru.
Si on prend TripAdvisors, ou apres coup tout les avis sont publier dans la limites d'un vocabulaire soutenu se retrouve critiquer par les tour opérator car ils font de la mauvaises pub,mais pourtant il y a une réalité, il n'ya rien de mal a donner son avis positif ou négatif.Il ya bien les société de E-reputation qui font un travail remarquable.
On s'eloigne un peu du sujet initial,certes, mais il faut voir dans tout les degrés d'expressions avec pour seul but de ne pas avoir de retour de manivelle simplement pour avoir donné son avis, ou tout simplement s'être exprimer.
La question qu'il faut se poser est: Ou est la limite de la liberté d'expression sur le web?
C'est une question a redondance:shok:
 
La liberté d'expression n'est pas un concept absolu.
Tracer une ligne entre critique objective et diffamation n'est pas toujours facile.
Je ne peux pas critiquer publiquement mes clients et employeurs, ce serait une faute déontologique. Ou alors je dois démissionner, dans ce cas je me mets en accord avec mes convictions et je retrouve une certaine liberté de parole (pas illimitée pour autant).

Puisque tu donnes l'exemple de TripAdvisors ("Unbiased hotel reviews, photos and travel advice for hotels and vacations"), c'est une bonne illustration des limites pratiques de la liberté d'expression.

Sur leur site je vois une bannière de Holiday Inn. Donc j'en déduis que Holiday Inn est un annonceur, et si cet annonceur est une source importante de revenus alors c'est plus difficile de tolérer les commentaires qui ne sont pas élogieux envers cet annonceur.

D'ailleurs, annoncer et devenir un pourvoyeur de revenus est une manière parfaitement naturelle et légale d'acheter le silence complice, parce que ça pousse le bénéficiaire à une forme d'auto-censure. L'auto-censure est de loin préférable à la censure, et beaucoup de pays l'ont compris.
(*)

Pareil pour la presse, elle a besoin d'annonceurs pour survivre. Elle n'est pas indépendante puisqu'elle n'est pas auto-suffisante. Et même sans pub, elle serait à la merci des bias des actionnaires :rap:
Le business model est à chaque fois légitime, mais il faut avoir conscience des limites, quel que soit le côté de la barrière où on se trouve :angel:

Exemple: jusqu'où Dassault pourrait-il tolérer un journaliste subordonné qui pond des articles favorables au PS. Peut-on parler des activités controversées de Coca Cola dans le Tiers Monde lorsque ce même annonceur prend une page pleine dans chaque édition ? N'y a-t'il pas un conflit d'intérêt évident ? Et même si un journal se risquait à ce jeu, vous pouvez être sûrs que des lecteurs crieront à la théorie du complot, et accuseront le journal de minimiser volontairement l'affaire, parce qu'ils sont à la solde de l'entité qu'ils accusent ;)

(*) Comment expliquer que des boîtes annoncent depuis longtemps dans des revues dont le public ne leur est pas favorable, ou qui ont écrit des articles très critiques dans le passé ;)
 
Avant toute chose ton developpement est vraiment tres perspecace

Je ne peux pas critiquer publiquement mes clients et employeurs, ce serait une faute déontologique. Ou alors je dois démissionner, dans ce cas je me mets en accord avec mes convictions et je retrouve une certaine liberté de parole (pas illimitée pour autant).

Entièrement d'accord avec toi, car il est absurde de critiquer la personne qui nous fait manger. L'idée poussez des leader des syndicats motivent une partie des salariés et les investissent inconsciement a developper des propos néfastes sur tout les support qu'il existe.

Sur leur site je vois une bannière de Holiday Inn. Donc j'en déduis que Holiday Inn est un annonceur, et si cet annonceur est une source importante de revenus alors c'est plus difficile de tolérer les commentaires qui ne sont pas élogieux envers cet annonceur.

D'ailleurs, annoncer et devenir un pourvoyeur de revenus est une manière parfaitement naturelle et légale d'acheter le silence complice, parce que ça pousse le bénéficiaire à une forme d'auto-censure. L'auto-censure est de loin préférable à la censure, et beaucoup de pays l'ont compris.
(*)

Pareil pour la presse, elle a besoin d'annonceurs pour survivre. Elle n'est pas indépendante puisqu'elle n'est pas auto-suffisante. Et même sans pub, elle serait à la merci des bias des actionnaires
Le business model est à chaque fois légitime, mais il faut avoir conscience des limites, quel que soit le côté de la barrière où on se trouve :angel:

On rejoint le parti prit des pouvoirs médiatiques, pas idéologique mais financier.
Les supports ne sont pas "auto-suffisant", c'est un mot que j'apprecie beaucoup car c'est exactement ça.Jusqu'ou on nous servira de idées réçues, tous simplement parce que l'annonceurs est bon payeur.
Je ne critique pas, mais simplement un constat dans lequel la lucidité individuelle doit être un bon facteur
Dans le business il faut tout de même avoir une limite, même si elle ne rejoint pas son idée premiere,pour la bonne entente des affaires, il faut être tolerant et mettre ses propos de cotés, qu'ils soient bien conçu ou non.Mais toujours dans la limite du respect de la loi.

Exemple: jusqu'où Dassault pourrait-il tolérer un journaliste subordonné qui pond des articles favorables au PS. Peut-on parler des activités controversées de Coca Cola dans le Tiers Monde lorsque ce même annonceur prend une page pleine dans chaque édition ? N'y a-t'il pas un conflit d'intérêt évident ? Et même si un journal se risquait à ce jeu, vous pouvez être sûrs que des lecteurs crieront à la théorie du complot, et accuseront le journal de minimiser volontairement l'affaire, parce qu'ils sont à la solde de l'entité qu'ils accusent ;)

(*) Comment expliquer que des boîtes annoncent depuis longtemps dans des revues dont le public ne leur est pas favorable, ou qui ont écrit des articles très critiques dans le passé ;)

Le conflit d'interêt est la brèche a ne pas briser, plus dernièrement on en a eu la preuve, et elle a été flagrante avec le cas de Bernard Arnault qui avez retirer les pub de ses marques dans le Liberation avec l'histoire du "Casse toi Riche con"

"Casse-toi riche con" : 700.000 € de pertes pour Libé ?

Il demeure tout même une part de soumission, quelle soit d'ordre intellectuelle ou alors financière et les plus revendicateur seront les premier a payer de leur emploi ou de leur personne :tomato: