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Jean-Marie Le Ray : Baromètre Verisign et IDN
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ça faisait un moment que Jean Marie ne nous avait pas gratifié d'un article sur les NDD. Ce dernier est d'excellente facture comme à son habitude.
Ca doit être parce qu'il est tard, mais je ne vois pas du tout où il veut en venir. Quel est le "message" du sujet ?
En fait, je me pose les questions suivantes :
1. il y a un différentiel important entre le nombre de domaines enregistrés (8,1 millions sur le deuxième trimestre 2010 selon le brief de Verisign) et le nombre de sites créés avec ces domaines. Or la différence n'est pas justifiée par le parking qui est en perte de vitesse sous le double motif de la fin du tasting et du déclin des revenus liés à la pub sur ces pages.
2. le jugement du CEO de Verisign m'a particulièrement frappé (c'est quand même quelqu'un aux premières loges pour pouvoir juger, donc s'il dit ça de façon si abrupte c'est qu'il doit avoir ses raisons) : parking is dead, ppc is dead...
Quel est votre avis sur ce point ?
3. quand j'ai mesuré le taux d'IDN enregistré il y a deux ans (0,9% des .COM), je pensais qu'il était relativement bas car on n'était pas encore à la veille du déploiement des IDN sur le Web. Aujourd'hui on y est mais ce taux a encore baissé (moins de 0,8%), or j'aurai plutôt pensé le contraire. Par conséquent, lorsque le CEO de Verisign, toujours lui, dit que les IDN peuvent représenter une opportunité de croissance, je suis dubitatif.
En conclusion, je me pose des questions dont je n'ai pas les réponses :helpsmilie:
Si quelqu'un les a, je suis preneur !
J-M
Il ne faut pas caricaturer. Si on considère le parking de domaine comme un produit et qu'on résonne en termes de cycle de vie, il semble à peu près acquis que le parking est plus proche de la fin que du début. Mais de là à le donner pour mort, c'est exagéré à mon avis. En matière de ratio efforts/résultats, le parking garde une compétitivité certaine, je trouve. Le parking, ce n'est pas la panacée et ça ne l'a jamais été, mais ça reste une corde intéressante à l'arc du "domaineur".
Bref, il y aurait des tas de choses à dire sur ce sujet et je ne vais pas me lancer dans une analyse ennuyeuse, mais pour résumer, je répondrais à M. Mc Laughlin: parking is NOT dead (yet)
Au sens strict, les IDN peuvent représenter une opportunité de croissance oui, essentiellement pour le premier marché. Le CEO de Verisign a plutôt intérêt à ce que les IDN décollent, car c'est un peu la nouvelle terre promise avec les nouvelles extensions.
Pour le coup, c'est purement une stratégie de com', amha. J'aurais eu tendance à penser la même chose de sa boutade sur le parking, mais avec le recul, je ne vois pas quel intérêt Verisign aurait à se réjouir du déclin du parking : les .com/.net parqués sont autant de pierres dans leur jardin
Dernière édition:
Rémy,
Merci de ta réponse.
Sur le parking, je ne sais pas sur quoi il se base pour être aussi catégorique, sans pour autant être sûr qu'il soit caricatural. Je m'explique : à son niveau, s'il dit un truc comme ça c'est qu'il doit se baser sur des éléments d'analyse que nous ne connaissons pas et qui seraient censés justifier son opinion. Mais je me trompe peut-être.
Je m'étais limité à dire - et à penser - que le parking est en perte de vitesse, car je crois surtout que tel qu'il est aujourd'hui, il reste trop figé dans sa forme et y gagnerait en évoluant un peu, chose que j'ai tenté de décrire dans parking 2.0 vs. parking 1.0. Même si j'en connais certains qui connaissent des raisons que ma raison ignore... :egypt:
Sur les nouvelles extensions de premier niveau en IDN (je ne parle pas des génériques), il est certain que ça pourrait démultiplier les recettes de Verisign si tous ceux qui prennent des IDN en premier et deuxième niveaux veulent aussi le .COM, mais faudra voir à l'usage.
Quant à ma question sur le différentiel de plusieurs millions de .COM sur un trimestre qui ne correspondent à aucun site, je ne me l'explique vraiment pas.
Merci de ta réponse.
Sur le parking, je ne sais pas sur quoi il se base pour être aussi catégorique, sans pour autant être sûr qu'il soit caricatural. Je m'explique : à son niveau, s'il dit un truc comme ça c'est qu'il doit se baser sur des éléments d'analyse que nous ne connaissons pas et qui seraient censés justifier son opinion. Mais je me trompe peut-être.
Je m'étais limité à dire - et à penser - que le parking est en perte de vitesse, car je crois surtout que tel qu'il est aujourd'hui, il reste trop figé dans sa forme et y gagnerait en évoluant un peu, chose que j'ai tenté de décrire dans parking 2.0 vs. parking 1.0. Même si j'en connais certains qui connaissent des raisons que ma raison ignore... :egypt:
Sur les nouvelles extensions de premier niveau en IDN (je ne parle pas des génériques), il est certain que ça pourrait démultiplier les recettes de Verisign si tous ceux qui prennent des IDN en premier et deuxième niveaux veulent aussi le .COM, mais faudra voir à l'usage.
Quant à ma question sur le différentiel de plusieurs millions de .COM sur un trimestre qui ne correspondent à aucun site, je ne me l'explique vraiment pas.
Merci JM pour avoir pris le temps de détailler davantage ta démarche.
Pour le parking tel qu'il est, une perte de vitesse assez nette en effet, à laquelle la conjoncture morose n'est pas étrangère, mais la nature ayant horreur du vide, des solutions innovantes finiront par émerger...
Qui plus est, les investisseurs ndd francophones n'ont jamais compté sur le parking pour faire bouillir la marmite, même parmi les plus gros portefeuilles...
Pour le parking tel qu'il est, une perte de vitesse assez nette en effet, à laquelle la conjoncture morose n'est pas étrangère, mais la nature ayant horreur du vide, des solutions innovantes finiront par émerger...
Qui plus est, les investisseurs ndd francophones n'ont jamais compté sur le parking pour faire bouillir la marmite, même parmi les plus gros portefeuilles...
Bonjour JM,
Merci pour cet article, tout comme ruben je suis content que tu continues à écrire sur notre sujet de prédilection
Pour tenter de répondre à ta question, à savoir que deviennent les noms de domaine enregistrés mais non cablés, je pense qu'il y a de plus en plus d'enregistrements défensifs ou prospectifs. La notion de portefeuille de noms a depuis un certain temps déjà dépassé la sphère des investisseurs.
Merci pour cet article, tout comme ruben je suis content que tu continues à écrire sur notre sujet de prédilection
Pour tenter de répondre à ta question, à savoir que deviennent les noms de domaine enregistrés mais non cablés, je pense qu'il y a de plus en plus d'enregistrements défensifs ou prospectifs. La notion de portefeuille de noms a depuis un certain temps déjà dépassé la sphère des investisseurs.
Est-ce que la notion d'asséchage de niche n'aurait pas lieu d'exister également ? J'entends par là la provocation artificielle de la venue sur le second marché en épuisant le premier même des seconds choix ! Ca pourrait paraitre un peu fou et couteux surtout mais je pense en voir même ici, peut être malgré eux d'ailleurs, qui procèdent avec cette stratégie. Si cette stratégie avait le mérite d'exister (je n'en sais vraiment rien je le répète) elle ne serait d'ailleurs pas forcément l'apanage des domaineurs !! JM, toi qui observe également les pratiques mafieuses, n'as tu jamais observé quelques choses de cette veine chez les filous en cols blancs italiens ?
Est-ce que certains ici suivent + ou - les whois de tous ces milliers de domaines plus que moyens qui dropent et sont malgré tout snapés ?
Autre chose, je ne suis pas non plus trop au courant du sujet mais il me semble que les spammeurs sont de très gros consommateurs de DNS ...
Est-ce que certains ici suivent + ou - les whois de tous ces milliers de domaines plus que moyens qui dropent et sont malgré tout snapés ?
Autre chose, je ne suis pas non plus trop au courant du sujet mais il me semble que les spammeurs sont de très gros consommateurs de DNS ...
Dernière édition:
Rafraîchissant comme idée, mais un peu onéreux pour une stratégie plus digne du communisme que du capitalisme.
C'est marrant, je pensais à un truc d'un genre semblable ce matin par rapport au futur des prestataires parking : si personne n'est content du système (ce qui est le cas apparemment), pourquoi dès lors ne pas se fédérer pour lui mettre une grosse claque en faisant tomber les quilles une à une ?
Le client lambda dans son coin n'a pas la traction suffisante pour faire chuter un mammouth, mais la somme des clients recèle une force de frappe non-négligeable et potentiellement léthale. Il suffirait de s'organiser avec méthode et de se passer le mot pour que tout le monde déparque à jamais tous ses domaines d'un prestataire A, puis d'un prestataire B, puis d'un prestataire C etc. Jusqu'à ce que le A, asséché, finisse par devoir mettre la clé sous la porte, suivi par le B, par le C...
Ironiquement, ça montrerait certainement que le parking n'est pas si mort que ça, car seule une partie infime des soit-disant mécontents seraient prête à aller au bout de ses idées amha.
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