Personnellement, j'aime assez la notion de "passionné".
Voilà pourquoi je trouve que ce terme colle bien :
- nous sommes majoritairement des passionnés de noms de domaine. Quel que soit notre degré d'implication sur ce marché, nous - en tous cas ceux à qui parle l'idée d'une asso - sommes essentiellement là par passion pour le(s) sujet(s) des noms de domaine
- la passion renvoie à quelque chose de positif. Même si on aime pas le tuning, on peut comprendre qu'il y ait des passionnés. Même si on ne peut pas le comprendre, on peut en prendre acte.
- la notion de "passionné" renvoie généralement à des gens dont on pense qu'ils sont suffisamment calés sur leur sujet pour être qualifiés de passionnés.
- le terme ne dénote pas le profit, mais n'exclut pas les dépenses inconsidérées. Ca tombe bien, la plupart d'entre nous dépense plus qu'elle ne gagne (désolé si je viens de faire tomber un mythe). En France en tous cas, l'argent est sale par nature. C'était déjà le cas avant que soit fait l'amalgame entre domaineur et cybersquatteur. Il faut faire avec. C'est triste à dire, mais se qualifier de "passionné" permet dans une certaine mesure de s'affranchir de l'étiquette de profiteur
- dans la passion, il a un petit quelque chose d'incontrôlable. Une force qui est au-dessus de vous et vous fait faire des choses pas toujours rationnelles mais parfois lumineuses et innovantes.
- vu de l'extérieur, les groupes de passionés suscitent la curiosité, pas la méfiance. S'il y a des passionnés de
Finger Dance, c'est cool pour eux. Mais surtout, je n'aurais jamais découvert le Finger Dance s'il n'y avait pas des groupes de passionnés.
Inconvénient de la passion : elle renvoie davantage au hobby qu'à l'activité professionnelle. Mais d'un côté, les débats semblent montrer que personne n'est investisseur en noms de domaine à titre d'activité principale ici. Chez VN par exemple, l'activité "investissement en noms de domaine" n'est qu'une corde de l'arc, et certainement pas la plus tendue
Au-delà de ça, la vraie question du bien fondé d'un syndic/d'une assoc/d'un club de passionné est celle du "pour quoi faire" ? On voit bien les difficultés qu'à l'ICA à exister. Ca ne va faire de nous ni des héros, ni des martyrs, ni des rois du pétrole. Signer une charte, je veux bien. Jurer serment sur tous les documents possibles et imaginables n'a jamais empêché les gens de s'asseoir dessus. Je serais curieux de voir le genre de chartes signées par certains registrars et de comparer un peu avec les faits
PassionDomaines.com libre à l'heure où j'écris :music2:
PS : c'est du freestyle ce que j'écris, hein ! On n'en est même pas au stade du brainstorming pour moi.