[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Mais que fait la Chine ? En seulement quelques semaines, le .CN est passé d'une zone ouverte à tous à un espace complètement fermé, duquel les étrangers sont exclus ! Une situation sans précédent sur Internet.
Le 14 décembre, le registre chinois annonçait de nouvelles règles pour l'enregistrement de noms de domaine en .CN. Dorénavant, les particuliers seraient interdits et les sociétés feraient face à des contrôles lourds avant acceptation de toute demande d'enregistrement. La raison invoquée : limiter les abus de type sites à caractères pornographique.
Depuis, c'est la pagaille. Soit le registre chinois CNNIC ne donne pas d'informations, soit il les donne de manière parcellaire et plutôt "la veille pour le lendemain". Ainsi, quelques jours plus tard, il annonçait interdire (temporairement) les registrars étrangers ! Des bureaux d'enregistrement pourtant dûment accrédités et travaillant depuis des années avec Neustar, la société américaine engagée par la Chine pour structurer la partie non chinoise de la gestion du .CN (et donc gérer le réseau des registrars étrangers).
Certains registrars étrangers ont immédiatement annoncé à leurs clients qu'ils pourraient continuer à leur proposer des .CN en passant par un partenaire chinois. Interrogé par INDOM sur ce qui ressemble fort à un contournement des règles, le CNNIC a répondu de manière très ferme que les enregistrements par des étrangers étaient dorénavant interdits et que tout contrevenant s'exposait à des pénalités ! Sans d'ailleurs nous préciser qui serait pénalisé (le registrar ou le propriétaire du nom) et de quelle manière…
Pour l'instant, la prudence s'impose donc. Le CNNIC multiplie les annonces incomplètes ou même contradictoires. Les bureaux d'enregistrement chinois eux-mêmes ne savent plus à quel sein se vouer. Une situation délétère pour l'image du .CN.
Vouloir instaurer des gardes fous pour éviter les noms de domaine abusifs est une chose. Inverser en quelques jours une stratégie construite sur plusieurs années en est une autre (depuis son ouverture au début des années 2000, le .CN s'était lancé dans une course aux enregistrements qui lui avait permis en 2009, avec 13 millions de noms, de devenir la 1e extension nationale du monde en terme de volume). Surtout quand on donne l'impression que tout se fait au bon vouloir d'un gouvernement central qui se moque bien des effets de ses décisions.[/FONT]
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Le 14 décembre, le registre chinois annonçait de nouvelles règles pour l'enregistrement de noms de domaine en .CN. Dorénavant, les particuliers seraient interdits et les sociétés feraient face à des contrôles lourds avant acceptation de toute demande d'enregistrement. La raison invoquée : limiter les abus de type sites à caractères pornographique.
Depuis, c'est la pagaille. Soit le registre chinois CNNIC ne donne pas d'informations, soit il les donne de manière parcellaire et plutôt "la veille pour le lendemain". Ainsi, quelques jours plus tard, il annonçait interdire (temporairement) les registrars étrangers ! Des bureaux d'enregistrement pourtant dûment accrédités et travaillant depuis des années avec Neustar, la société américaine engagée par la Chine pour structurer la partie non chinoise de la gestion du .CN (et donc gérer le réseau des registrars étrangers).
Certains registrars étrangers ont immédiatement annoncé à leurs clients qu'ils pourraient continuer à leur proposer des .CN en passant par un partenaire chinois. Interrogé par INDOM sur ce qui ressemble fort à un contournement des règles, le CNNIC a répondu de manière très ferme que les enregistrements par des étrangers étaient dorénavant interdits et que tout contrevenant s'exposait à des pénalités ! Sans d'ailleurs nous préciser qui serait pénalisé (le registrar ou le propriétaire du nom) et de quelle manière…
Pour l'instant, la prudence s'impose donc. Le CNNIC multiplie les annonces incomplètes ou même contradictoires. Les bureaux d'enregistrement chinois eux-mêmes ne savent plus à quel sein se vouer. Une situation délétère pour l'image du .CN.
Vouloir instaurer des gardes fous pour éviter les noms de domaine abusifs est une chose. Inverser en quelques jours une stratégie construite sur plusieurs années en est une autre (depuis son ouverture au début des années 2000, le .CN s'était lancé dans une course aux enregistrements qui lui avait permis en 2009, avec 13 millions de noms, de devenir la 1e extension nationale du monde en terme de volume). Surtout quand on donne l'impression que tout se fait au bon vouloir d'un gouvernement central qui se moque bien des effets de ses décisions.[/FONT]
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