[FONT=verdana, arial, helvetica, sans-serif]Cette question, aussi surréaliste qu'elle puisse paraître à prime abord, est en train d'être sérieusement considérée par l'ICANN.[/FONT]
Afin de comprendre pourquoi la question se pose, il faut peut-être rapidement rappeler l'énorme machine qu'est l'organisation d'une réunion ICANN et de ses 2 000 participants potentiels. Des budgets frôlant les 2 millions de dollars (USD 1,992 millions pour Seoul), une équipe entière dédiée à la réunion, de multiples visites préalables des villes candidates et des sites possibles pour tenir la réunion, et des participants du monde entier qu'il faut souvent aider et guider…
Au sein même de chaque structure de soutien, c'est également un sacré challenge. Prenons l'exemple du GNSO. En tant que vice président de cette structure, je supervise pour Nairobi la mise en place du programme du Conseil du GNSO pour l'intégralité de la semaine de réunion. Un travail effectué en collaboration avec les membres du Staff de l'ICANN dédié au GNSO, les membres du Conseil eux-mêmes, les présidents des groupes de travail et des groupes de réflexion montés par le GNSO… et les représentants d'autres structures de soutien comme le ccNSO (les extensions nationales) et le GAC (les gouvernements).
Ramené à l'échelle de l'ICANN dans son intégralité, le volume de travail est tel que la préparation d'une réunion commence souvent avant même la fin de la précédente.
Pour faire dérailler ce processus, il faut donc une raison très importante. Comme la sécurité des participants par exemple. Sur ce plan, pour diverses raisons, Nairobi inquiète. Une inquiétude qui a grandi à l'ICANN ces dernières semaines, au point de verser dans une sorte de psychose. Car y a-t-il vraiment plus de risque à aller au Kenya qu'en Egypte ou au Mexique, deux pays où l'ICANN a récemment tenu réunion ? L'ICANN doit-elle s'inquiéter quand des organisations comme l'OMC arrivent, dans des conditions de tension beaucoup plus grandes, à tenir leurs réunions ? Et n'est-ce pas le mauvais signal à envoyer que de refuser d'aller au Kenya, qui n'est quand même pas l'Afghanistan, pour une organisation comme l'ICANN qui se veut mondiale ? D'ailleurs, les hésitations de l'ICANN énervent visiblement les kenyans…
Le Conseil d'administration de l'ICANN se réuni vendredi (22 janvier). A priori, à l'issu de cette réunion, nous saurons si Nairobi est maintenu ou non. Et si l'annulation est votée, quelles mesures de substitution seront mises en place.
Pour en lire plus...
Afin de comprendre pourquoi la question se pose, il faut peut-être rapidement rappeler l'énorme machine qu'est l'organisation d'une réunion ICANN et de ses 2 000 participants potentiels. Des budgets frôlant les 2 millions de dollars (USD 1,992 millions pour Seoul), une équipe entière dédiée à la réunion, de multiples visites préalables des villes candidates et des sites possibles pour tenir la réunion, et des participants du monde entier qu'il faut souvent aider et guider…
Au sein même de chaque structure de soutien, c'est également un sacré challenge. Prenons l'exemple du GNSO. En tant que vice président de cette structure, je supervise pour Nairobi la mise en place du programme du Conseil du GNSO pour l'intégralité de la semaine de réunion. Un travail effectué en collaboration avec les membres du Staff de l'ICANN dédié au GNSO, les membres du Conseil eux-mêmes, les présidents des groupes de travail et des groupes de réflexion montés par le GNSO… et les représentants d'autres structures de soutien comme le ccNSO (les extensions nationales) et le GAC (les gouvernements).
Ramené à l'échelle de l'ICANN dans son intégralité, le volume de travail est tel que la préparation d'une réunion commence souvent avant même la fin de la précédente.
Pour faire dérailler ce processus, il faut donc une raison très importante. Comme la sécurité des participants par exemple. Sur ce plan, pour diverses raisons, Nairobi inquiète. Une inquiétude qui a grandi à l'ICANN ces dernières semaines, au point de verser dans une sorte de psychose. Car y a-t-il vraiment plus de risque à aller au Kenya qu'en Egypte ou au Mexique, deux pays où l'ICANN a récemment tenu réunion ? L'ICANN doit-elle s'inquiéter quand des organisations comme l'OMC arrivent, dans des conditions de tension beaucoup plus grandes, à tenir leurs réunions ? Et n'est-ce pas le mauvais signal à envoyer que de refuser d'aller au Kenya, qui n'est quand même pas l'Afghanistan, pour une organisation comme l'ICANN qui se veut mondiale ? D'ailleurs, les hésitations de l'ICANN énervent visiblement les kenyans…
Le Conseil d'administration de l'ICANN se réuni vendredi (22 janvier). A priori, à l'issu de cette réunion, nous saurons si Nairobi est maintenu ou non. Et si l'annulation est votée, quelles mesures de substitution seront mises en place.
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