Allons y pour remettre le sujet sur la table, donc.
J'aimerais pour commencer replacer le titre de ce post dans un contexte plus approprié que le ton résolument provocateur qui le caractérise.
La commission Sedo sur le .fr ne s'élève pas à 50% du prix de vente, mais à 10%. On cherche ici volontairement à jouer sur les mots en partant de surcroît du principe que personne n'est sensé être au courant de cette aberration économique, ce qui est sans doute de bonne guerre mais que je ne peux raisonnablement pas cautionner pour autant.
Donc j'aimerais bien comprendre ce qui se passe sur ce coup la.
Il se passe que tu n'as manifestement pas lu les conditions générales que tu as acceptées, et tu m'en vois bien désolé. Si par un improbable hasard, la lecture de celles-ci ne t'a pas été proposée le jour de la création de ton compte Sedo où que la page listant
nos tarifs ne t'était pas accessible depuis ton lieu de connexion, merci d'en informer formellement notre service juridique qui prendra cette question très au sérieux : legal[at]sedo.fr.
Pensez vous revoir, à la baisse bien sur, les commissions minimale de 100€ sur les .fr même pour les ndd parkés ?
Oui, nous y pensons. Notamment dans le cadre de l'introduction par l'AFNIC de la
procédure EPP, qui sur le papier promet des processus de transferts simplifiés.
Je ne demande qu'à voir pour croire et ferait en sorte - si la procédure est complètement dématérialisée - que la commission minimum soit rabaissée à 50 EUR dans les meilleurs délais. Une période d'appréhension/d'adaptation/de test d'un trimestre environ me semble à cet effet raisonnable.
Car il ne faut pas s'y tromper : ce n'est pas parce que l'AFNIC met à la disposition de ses prestataires un système technique que ceux-ci vont s'en servir. Il m'a semblé lire qu'il n'y seraient pas contraints avant la fin de l'année.
Franchement je ne vois pas ou est la lourdeur de la gestion d'un .fr... a part de rare cas ou il faut envoyé un fax ou un courrier à l'Afnic (cela m'est arrivé qu'une fois en 3 ans). Et en plus il n'y a pas le risque que le nom soit dans les 60 jours d'enregistrement et donc bloqué.
Tout est relatif : sans que tu sois non plus obligé de répondre à cette question, combien as-tu fait de transferts de .fr en 3 ans ? Il ne m'étonnerait pas que ramené aux proportions Sedo, le rapport Sedo de recours au formulaire ne soit pas si éloigné du tien.
Nos statistiques internes sont cependant formelles : en raison de la négligence de certains acheteurs/vendeurs, il faut avoir recours aux formulaires papier pour environ 1 transfert sur 5. En l'état, c'est encore trop pour envisager une réduction de la commission.
Si j'avais cru à la dématéralisation totale de la procédure de transfert il y a quelques mois/années, j'aurais alors passé aveuglément la commission Sedo à 50 EUR sur les .fr et Elsa - dont un nombre déjà non négligeable de clients se plaignent du manque de disponibilité - n'en serait qu'encore moins disponible aujourd'hui, et donc moins efficace.
Par ailleurs, je rappelle qu'il n'est à ce jour pas possible de "pusher" un .FR, ce qui ne nous permet pas de rogner sur les marges et les coûts de personnel comme nous pouvons le faire sur du .com par exemple. Un agent de transfert débutant spécialisé sur les "push" peut boucler jusqu'à 30 transferts/jour, gain d'efficacité venant compenser la transaction à 60 EUR sur un .com qui va durer 6 mois simplement parce que l'acheteur s'entête à vouloir aller chez OVH alors qu'un "push" chez GoDaddy règlerait l'affaire en moins de deux. Il faut bien comprendre que tous les clients ne sont pas aussi aguerris que la majorité de ceux qui fréquentent des forums de qualité comme celui-ci. Attention à ne pas tomber dans la schizophrénie.
En conclusion, je ne demande qu'à réduire la commission minimum à 50 EUR sur le .fr. Mais comme il est ici question de la commission minimum et non du modèle de commission à 10%, tout le monde a bien compris ce qu'une telle réduction impliquera : plus de transactions à moins de 100 EUR. Ce qui contribuera certainement à rendre le marché du .FR encore plus liquide qu'il ne l'est déjà, c'est indéniable; mais qui changera la donne en terme de segmentation des transactions et de gestion des processus internes. Si parallèlement, les processus de transfert fixés A. par l'AFNIC et B. par les registrars ne nous donnent pas matière à optimiser le rendement de nos agents de transfert, nous irons droit dans le mur et le problème n'en sera que déplacé, pas résolu.