Après de nombreuses années de domaining (avec un trou de quelques années quand même) je suis arrivée à plusieurs constatations.
La première:
Seule une minorité de domainers gagne un argent conséquent avec les noms de domaine, au point de même pouvoir en vivre.
Pour beaucoup cela se résume à un hobby qui souvent coûte plus que ça ne rapporte.
Je sais que certains sont curieux de mon activité, je précise que j'ai une activité professionnelle et le domaining est donc une de mes activités extra. Je suis tombée dans le domaining tout simplement parce que j'avais des antécédents de webmaster et besoin de noms. Encore aujourd'hui j'enregistre plutôt pour mon compte tout en étant ouverte aux offres.
Deuxième constatation:
Je suis la première à dire qu'on trouve tous les jours des noms disponibles/expirés de qualité. Mais rares sont les premiums. Donc quand on dit que les meilleurs noms sont pris depuis longtemps c'est probablement vrai en général. Du moins dans les extensions majeures.
Je vends régulièrement des noms enregistrés il y a moins d'un an ou deux pour mid/high-€€€. Cela n'est pas difficile pour un nom de qualité raisonnable avec du potentiel commercial.
Nombreux sont ceux qui espèrent toucher le gros lot avec un nom fraîchement enregistré – disons-le d'emblée, les probabilités sont minces.
Ce qui me conforte dans cette analyse est le fait que les ventes à gros montants impliquent généralement des noms d'un certain âge. Il est rare de voir un nom enregistré le mois précédent partir à un montant à 6 chiffres.
Pour ma part, les meilleures affaires que j'ai réalisées sont des ventes de noms achetés sur le second marché ou des noms expirés attrapés aux enchères. La mise de départ est plus importante mais le bénéfice ultérieur est potentiellement plus élevé.
Cette constatation ne va pas plaire à tout le monde car après tout il est plus stimulant intellectuellement de trouver une perle encore non découverte jusqu'à présent. Mais en 2008 c'est bien difficile. Les sols ont été retournés dans tous les sens plusieurs fois, par d'autres, avant vous.
Cela ne veut pas dire qu'il est impossible de trouver une perle, en restant à l'affût des nouveaux termes et nouvelles tendances par exemple. Mais il faut rester réaliste.
Troisième constatation:
Mon profil d'investissement peut paraître très conservateur, mais j'ai toujours privilégié les extensions majeures, à savoir .com et les grands ccTLDs (.de .co.uk .ca etc)
Si les nouvelles extensions peuvent présenter un intérêt spéculatif (à court terme) il est généralement bien difficile pour elles de trouver leur place. De manière plus générale leur liquidité est bien moindre. Les opportunités de gains existent mais le risque (de ne pas vendre) est accru.
Le domaining n'est pas de la magie vodoo, il faut observer ce qui se vend et comprendre pourquoi
Il est évident que le paysage Internet va évoluer significativement au cours des prochaines années et qu'il ne faut pas garder la tête dans le sable.
Mais rien n'indique que les extensions pionnières devraient perdre de leur valeur ou être marginalisées. Je pense au contraire qu'un nom de qualité ne peut que s'apprécier avec le temps, à l'instar d'une pièce de collection.
En réalité ce n'est pas un jeu à somme nulle. La demande est telle qu'aussi bien .com que les ccTLDs peuvent continuer à croître simultanément.
Le débat sur les nouvelles extensions mériterait un sujet distinct, tant il est vaste.
En résumé le marché est très concurrentiel et il y a je pense trop d'attentes irréalistes. Pourtant nulle part ailleurs on ne trouve autant d'opportunités que dans le domaining
La première:
Seule une minorité de domainers gagne un argent conséquent avec les noms de domaine, au point de même pouvoir en vivre.
Pour beaucoup cela se résume à un hobby qui souvent coûte plus que ça ne rapporte.
Je sais que certains sont curieux de mon activité, je précise que j'ai une activité professionnelle et le domaining est donc une de mes activités extra. Je suis tombée dans le domaining tout simplement parce que j'avais des antécédents de webmaster et besoin de noms. Encore aujourd'hui j'enregistre plutôt pour mon compte tout en étant ouverte aux offres.
Deuxième constatation:
Je suis la première à dire qu'on trouve tous les jours des noms disponibles/expirés de qualité. Mais rares sont les premiums. Donc quand on dit que les meilleurs noms sont pris depuis longtemps c'est probablement vrai en général. Du moins dans les extensions majeures.
Je vends régulièrement des noms enregistrés il y a moins d'un an ou deux pour mid/high-€€€. Cela n'est pas difficile pour un nom de qualité raisonnable avec du potentiel commercial.
Nombreux sont ceux qui espèrent toucher le gros lot avec un nom fraîchement enregistré – disons-le d'emblée, les probabilités sont minces.
Ce qui me conforte dans cette analyse est le fait que les ventes à gros montants impliquent généralement des noms d'un certain âge. Il est rare de voir un nom enregistré le mois précédent partir à un montant à 6 chiffres.
Pour ma part, les meilleures affaires que j'ai réalisées sont des ventes de noms achetés sur le second marché ou des noms expirés attrapés aux enchères. La mise de départ est plus importante mais le bénéfice ultérieur est potentiellement plus élevé.
Cette constatation ne va pas plaire à tout le monde car après tout il est plus stimulant intellectuellement de trouver une perle encore non découverte jusqu'à présent. Mais en 2008 c'est bien difficile. Les sols ont été retournés dans tous les sens plusieurs fois, par d'autres, avant vous.
Cela ne veut pas dire qu'il est impossible de trouver une perle, en restant à l'affût des nouveaux termes et nouvelles tendances par exemple. Mais il faut rester réaliste.
Troisième constatation:
Mon profil d'investissement peut paraître très conservateur, mais j'ai toujours privilégié les extensions majeures, à savoir .com et les grands ccTLDs (.de .co.uk .ca etc)
Si les nouvelles extensions peuvent présenter un intérêt spéculatif (à court terme) il est généralement bien difficile pour elles de trouver leur place. De manière plus générale leur liquidité est bien moindre. Les opportunités de gains existent mais le risque (de ne pas vendre) est accru.
Le domaining n'est pas de la magie vodoo, il faut observer ce qui se vend et comprendre pourquoi

Il est évident que le paysage Internet va évoluer significativement au cours des prochaines années et qu'il ne faut pas garder la tête dans le sable.
Mais rien n'indique que les extensions pionnières devraient perdre de leur valeur ou être marginalisées. Je pense au contraire qu'un nom de qualité ne peut que s'apprécier avec le temps, à l'instar d'une pièce de collection.
En réalité ce n'est pas un jeu à somme nulle. La demande est telle qu'aussi bien .com que les ccTLDs peuvent continuer à croître simultanément.
Le débat sur les nouvelles extensions mériterait un sujet distinct, tant il est vaste.
En résumé le marché est très concurrentiel et il y a je pense trop d'attentes irréalistes. Pourtant nulle part ailleurs on ne trouve autant d'opportunités que dans le domaining
