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Le programme des nouvelles extensions laisse entrevoir pas mal de révolutions. Nous verrons dans les années à venir si notre façon d’utiliser l’Internet* sera modifiée par ces nouveaux territoires qui vont s’ouvrir. Mais une chose est sûre, de nouveaux modèles d'extensions vont voir le jour. Un exemple : les TLDs "vanity" ou "DotCorporate", ces extensions lancées par des sociétés pour servir d'étendard de leurs identités sur Internet.
Pourtant, ce type d'extension ne semble pas avoir bien été pris en compte par l'ICANN. Dans le premier jet du manuel du candidat, rien n'est fait pour faciliter la vie des éventuels candidats à une extension corporate. On peut même dire que tel qu'il est actuellement proposé, le programme nouveaux TLDs est inadapté à leurs besoins.
Car ce programme reste basé sur des règles très proches de celles instaurées en 1999, lorsque l'ICANN (le régulateur était encore tout jeune, puisqu'il avait à peine un an) a brisé le monopole de Network Solutions sur les principales extensions génériques en obligeant le registre du .COM, .NET et .ORG a s'ouvrir à un réseau de registrars.
L'ICANN cherchait ainsi à accroître la concurrence sur le marché des noms de domaine. L'organisme a décidé de réguler le marché des registres et libérer celui des registrars. Pour empêcher un registre de favoriser injustement un registrar, il a été décidé qu'aucun registre ne pourrait détenir plus de 15% d'un registrar. Par ailleurs, des prix de vente maximum sont imposés aux registres des .COM, .NET, .INFO, .BIZ, .ORG, .NAME et .PRO. Et tous les quelques 900 registrars accrédités doivent être traités de la même façon par les registres. Aucune condition ou accès préférentiel ne doit venir avantager un registrar face à un autre.
Ces règles ont très bien fonctionné dans un environnement d'extensions généralistes. Mais dès l'apparition d'extensions plus spécialisées, comme le .COOP ou le .MUSEUM, ce modèle a montré ses limites. Car lorsque l'extension ne permet pas de générer de gros volumes d'enregistrement, elle intéresse moins les registrars. Ainsi y en a–t-il moins de 10 qui se sont accrédités par chacune de deux extensions précitées, à comparer avec les presque 900 registrars accrédités pour le .COM.[/FONT]
Continuer à lire "L'ICANN doit mieux prendre en compte les extensions corporates"
Pour en lire plus...
Le programme des nouvelles extensions laisse entrevoir pas mal de révolutions. Nous verrons dans les années à venir si notre façon d’utiliser l’Internet* sera modifiée par ces nouveaux territoires qui vont s’ouvrir. Mais une chose est sûre, de nouveaux modèles d'extensions vont voir le jour. Un exemple : les TLDs "vanity" ou "DotCorporate", ces extensions lancées par des sociétés pour servir d'étendard de leurs identités sur Internet.
Pourtant, ce type d'extension ne semble pas avoir bien été pris en compte par l'ICANN. Dans le premier jet du manuel du candidat, rien n'est fait pour faciliter la vie des éventuels candidats à une extension corporate. On peut même dire que tel qu'il est actuellement proposé, le programme nouveaux TLDs est inadapté à leurs besoins.
Car ce programme reste basé sur des règles très proches de celles instaurées en 1999, lorsque l'ICANN (le régulateur était encore tout jeune, puisqu'il avait à peine un an) a brisé le monopole de Network Solutions sur les principales extensions génériques en obligeant le registre du .COM, .NET et .ORG a s'ouvrir à un réseau de registrars.
L'ICANN cherchait ainsi à accroître la concurrence sur le marché des noms de domaine. L'organisme a décidé de réguler le marché des registres et libérer celui des registrars. Pour empêcher un registre de favoriser injustement un registrar, il a été décidé qu'aucun registre ne pourrait détenir plus de 15% d'un registrar. Par ailleurs, des prix de vente maximum sont imposés aux registres des .COM, .NET, .INFO, .BIZ, .ORG, .NAME et .PRO. Et tous les quelques 900 registrars accrédités doivent être traités de la même façon par les registres. Aucune condition ou accès préférentiel ne doit venir avantager un registrar face à un autre.
Ces règles ont très bien fonctionné dans un environnement d'extensions généralistes. Mais dès l'apparition d'extensions plus spécialisées, comme le .COOP ou le .MUSEUM, ce modèle a montré ses limites. Car lorsque l'extension ne permet pas de générer de gros volumes d'enregistrement, elle intéresse moins les registrars. Ainsi y en a–t-il moins de 10 qui se sont accrédités par chacune de deux extensions précitées, à comparer avec les presque 900 registrars accrédités pour le .COM.[/FONT]
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