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Stephane Vangelder : 30 000 noms et 300 000 euros de budget pour le .BZH

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9 Septembre 2008
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Matthieu Crédou, président de l'association Point BZH.


[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Nous recevons régulièrement des acteurs du nommage sur Internet dans les bureaux d'INDOM. Hier, c'est Matthieu Crédou qui est venu nous saluer et nous parler du .BZH.

J'ai rencontré Matthieu fin 2007 à la réunion ICANN de Los Angeles. Il y découvrait le Landerneau du nommage et venait prendre des contacts pour le projet .BZH. Rappelons le côté précurseur des bretons sur ce dossier puisque à l'époque, l'ICANN n'avait pas encore présenté son programme de création des nouvelles extensions. Le .BZH n'avait donc rien de certain.

Aujourd'hui, les choses ont bien évoluées. L'association "Point BZH", dont Matthieu est le président et l'unique salarié, a reçu un soutien financier d'un peu plus de 60 000 euros de sa région. Un premier pas important pour concrétiser le projet. Mais justement, combien d'argent faudra-t-il pour vraiment démarrer le .BZH ? Matthieu vise un budget de 300 000 euros. A mon avis, c'est un peu bas.

Tout dépend, en fait, du type d'extension que sera le .BZH. La vision de Matthieu à ce sujet est très claire : faire un ".COM breton" n'aurait aucun sens. Le .BZH ne peut être sans règle et donc, finalement, sans raison d'être. Il vaut nettement mieux construire une extension riche de sens culturel et linguistique. Une sorte de .CAT pour les bretons. D'ailleurs, Matthieu ambitionne des volumes d'enregistrement similaires à ceux de l'extension catalane. "Si le .BZH passe la barre des 30 000 noms de domaine, nous aurons atteint les objectifs que nous nous fixons," dit-il.

Sachant que d'après Matthieu, il y a au bas mot 4 millions de gens qui se sentent suffisamment bretons (qu'ils soient domiciliés en Bretagne ou ailleurs) pour être concernés par le .BZH, tabler sur de tels chiffres d'enregistrements peu sembler timoré. Pour moi, cela montre au contraire une approche intelligente. Viser la promotion d'un héritage culturel tout en restant réaliste sur ses ambitions, voilà le meilleur moyen de faire du .BZH une réussite.
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