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Le Web est mort

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion ruben
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ruben

Super Modérateur
19 Mars 2008
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Lyon
www.nominem.com
Pour commencer la semaine je vous aiguille sur le mega débat du moment.
L'incontournable Chris Anderson nous gratifie d'un article sur l'évolution du web : The Web Is Dead. Long Live the Internet (17/08)
Cet article somme toute assez juste (Anderson est un bon) est tout de même très controversé et il est indispensable de mitiger cette étude avec les lumières de Benoît Raphaël (cofondateur de LePost.fr) qui apporte une ouverture sur l'article d'Anderson (publié 15 jours plus tard) Le web est-il mort ? ? (3/08), mais surtout le nuance assez justement ici : “Le web est mort”, c’est Chris Anderson qui le dit ? (17/08)
PS : N'oubliez pas de consulter les multiples sources.

Bonne lecture
 
Dernière édition:
Vachement intéressant tout ça à première vue ! Ma prochaine lecture de chevet est toute trouvée, merci ruben !

Il est 9h45 et je me suis déjà servi de mon browser 14 fois alors que je n'ai pas encore touché à mon iPhone pour autre chose qu'un coup de fil, me voilà rassuré :)
 
Marrant, je publiais en avril dernier un petit article sur le même thème, bien que d'inspiration complètement différente et totalement subjective.

La fin du web? | ChicAndGeek.com

Il faut tout de même nuancer les graphiques publiés par Wired, qui selon moi montrent un mouvement réel mais toutefois amplifié par le fait que depuis l'avènement de la vidéo sur le web, la bande passante augmentant, la HD arrivant, à utilisation égale, le trafic généré par la vidéo a largement augmenté, celui généré par des pages web beaucoup moins.

Il n'en reste pas moins que cette dérive est réelle, même si pas absolue, et que même si le web ne mourra pas tout de suite, ses conséquences se sentent forcément sur le sujet qui nous concerne ici, à savoir les noms de domaine.
 
Marrant, je publiais en avril dernier un petit article sur le même thème, bien que d'inspiration complètement différente et totalement subjective.

Très intéressant cet article, et une question inévitable pour beaucoup depuis quelque temps je pense.

" La tentation pour les entreprises capables de communiquer à échelle mondiale, pour gagner visibilité et notoriété, de garder les clients ainsi obtenus bien enfermés à l’intérieur d’un espace contrôlé est trop grande.
article Chicandgeek

Vais me faire un peu l'avocat du Diable tiens, pour le plaisir :)

Ce constat est tout à fait exact, mais a contrario, quand on regarde par exemple l'adoption croissante des outils/ logiciels libres ou encore la concurrence féroce faite à IE alors qu'on partait d'une part de marché quasi monopolistique, on se dit parfois qu'il reste un je ne sais quoi d'intelligence collective qui permet de conserver une résistance (collective également, mais efficace) aux écosystèmes propriétaires qu'on nous met sous les yeux.

Dans un autre registre, n'oublions pas qu'Apple peut demain redevenir une marque complètement has been et désertée par les consommateurs. Aujourd'hui, si la practicité, les fonctionnalités etc de l'appareil jouent incontestablement un rôle, un rôle important même, la décision d'achat d'un smartphone est pour la plupart avant tout basée sur des critères sociologiques (statutaire/ identitaire). Simplement les gens interrogés dans les panels ne le reconnaissent que difficilement. Mais pour avoir bossé quelque temps dans ce secteur, la "vanité sociale" est en vérité un puissant déclencheur d'achat :)

Une série de produits/ services mal perçus peut vite transformer le must-have en une marque "à éviter", et donc un écosystème qui s'écroule au profit soit d'un autre, soit d'un truc plus "mainstream". Ou pas !

Quelques réflexions en vrac, mais très bon sujet de discussion en tous cas !!!
 
Sujet intéressant en effet.
Concernant les noms de domaine je ne pense pas qu'il y a lieu d'être alarmiste. Parce que la publicité continuera à exister, il faudra bien que ceux qui veulent se faire connaître disposent d'une adresse.
Le fait que les gens utilisent des apps, c'est un peu comme utiliser des sites en bookmark je pense, on ne doit même plus connaître l'URL pour les utiliser :)

Il y a plus de 10 ans, les prophètes disaient aussi que l'importance des NDD allait décroître voire devenir nulle, parce que le trafic Internet allait s'effectuer de plus en plus par le biais des moteurs de recherche.
Ce qui est vrai, mais le web ne gravite pas à 100% autour de google.
 
Très intéressant cet article, et une question inévitable pour beaucoup depuis quelque temps je pense.


article Chicandgeek

Vais me faire un peu l'avocat du Diable tiens, pour le plaisir :)

Ce constat est tout à fait exact, mais a contrario, quand on regarde par exemple l'adoption croissante des outils/ logiciels libres ou encore la concurrence féroce faite à IE alors qu'on partait d'une part de marché quasi monopolistique, on se dit parfois qu'il reste un je ne sais quoi d'intelligence collective qui permet de conserver une résistance (collective également, mais efficace) aux écosystèmes propriétaires qu'on nous met sous les yeux.

Dans un autre registre, n'oublions pas qu'Apple peut demain redevenir demain une marque complètement has been et désertée par les consommateurs. Aujourd'hui, si la practicité, les fonctionnalités etc de l'appareil jouent incontestablement un rôle, un rôle important même, la décision d'achat d'un smartphone est pour la plupart avant tout basée sur des critères sociologiques (statutaire/ identitaire). Simplement les gens interrogés dans les panels ne le reconnaissent que difficilement. Mais pour avoir bossé quelque temps dans ce secteur, la "vanité sociale" est en vérité un puissant déclencheur d'achat :)

Une série de produits/ services mal perçus peut vite transformer le must-have en une marque "à éviter", et donc un écosystème qui s'écroule au profit soit d'un autre, soit d'un truc plus "mainstream". Ou pas !

Quelques réflexions en vrac, mais très bon sujet de discussion en tous cas !!!


Tu ne pense pas que tu te contredis, si on transcande le concept de pure marque, pour décortiquer son aspect d’image de marque qui est représentation, une perception du public, on s’apperverait surement après une segmentation de la clientèle d’Apple de :
L’aisance matérielle de sa clientèle, à jour, aimant les nouveautés, lettrées… (avec toutes les réserves possibles) ou l’acquisition des ces appareils répond souvent à une logique de distinction, c’est un idicateur statutaire de l’échelle sociale, souvent au-delà de toute réelle utilité d’utilisation pour certains. alors tant qu’il y’a des riches (aisés), Apple est loin de devenir has-been.
La problematique serait plutôt la vulgarisation de ces machines auprès des classes moyennes voire pauvres, leur généralisation qui dépendra certainement d’un facteur purement matériel qu’est « le pouvoir d’achat » lequel d’ailleurs consitue réellement un vrai frein à la décision d’achat, et ce pour conclure, que l’achat de ce smartphone ou autre… est basé avant tout sur un critère essentiellement économique, qui met en relief une sorte de fracture numérique et non socioligique comme tu dis, en d’autre termes, on peut pas se permettre un iphone parceque on peut pas l’acheter, mais pas parceque on appartient à telle ou telle identité, c’est pour celà, pour moi la désuétude est loin de se reproduire.
 
@nddir : j'ai jamais dit qu'Apple était has been, relis tranquillement.
Et non, je ne pense pas me contredire mais t'invite à pointer du doigt les défaillances du raisonnement, je ne comprends pas ton message :)
 
Moi aussi j'ai lu tard, j'ai rien compris à son message mais ce matin toujours pas mieux.

"si on transcande le concept de pure marque"

Tu n'as jamais lu "critique de la raison pure" ino ? Je te renvoie à tes classiques alors, tu ne peux pas comprendre sans ça :ph34r:
 
Tu n'as jamais lu "critique de la raison pure" ino ? Je te renvoie à tes classiques alors, tu ne peux pas comprendre sans ça :ph34r:

J'avais bien du parcourir quelques bouquins de philo plus jeune, essentiellement par obligation ! Donc non, pas un grand Kantien pour être franc et pas sûr que ça me manque beaucoup :)

Vais quand même me plonger dans une bonne bio, genre celle de Vychinski, pour compenser ^^
 
@ ino
ben c'est pas moi qui disais " Dans un autre registre, n'oublions pas qu'Apple peut demain redevenir une marque complètement has been et désertée par les consommateurs..."
donc elle l'était avant, et peut le redevenir.....

@carli
Mon message n'a rien de philosophoque, j'essayais seulement de dire qu'une marque telle apple, amha n'était pas, et ne va pas redevenir has been.
une marque et une image de marque sont loin d'être des notions philosophiques, cette image c'est la perception du public... (c'est connu dans la comm et le marketing), je voulais dire que les produits apple sont assimilés par le grand public (ou perçus) comme des objets de valeur, voire des gadgets de luxe, souvent inaccessible par leur prix, par conséquent le seul frein d'achat et purement économique, et l'achat en lui même ne dépend pas selon moi de facteurs sociologiques comme disais ino.
On 'est un peu Hs je pense, Sur ce je te laisse méditer et te recommande les pensées de Gaston Bachelard qui sont très rationnelle.
 
je blaguais, je me suis arrêté à ta première phrase, tu as tendance à employer des termes alambiqués à chacun de tes posts c'est marrant. J'ai voulu faire une petite galéjade rien de plus :)
 
@ ino
ben c'est pas moi qui disais " Dans un autre registre, n'oublions pas qu'Apple peut demain redevenir une marque complètement has been et désertée par les consommateurs..."
donc elle l'était avant, et peut le redevenir.....

Ben oui, ça te surprend ? Tu noteras que je n'ai pas dit "aujourd'hui". Nuance ;)
Un petit lien vite fait qui montre que tout n'a pas été rose pour Apple contrairement à ce que tu avances :
http://lowendmac.com/coventry/06/beleaguered-apple.html

Notamment :

Apple was at an all-time low in 1996, in a severe financial crisis that worried Mac users around the world. Apple's shareholders and customers were losing faith, and competitors were closing in fast. The worldwide press badmouthed Apple in 1995 and 1996.

Ten years on, Apple is a completely different company. I'm going to analyze how Apple got into trouble and how they climbed back to become "insanely great" once again.


Pour le reste je te laisse juge de tes opinions, mais s'il faut poursuivre, en scindant la discussion (effectivement éloignée du sujet initial maintenant) dans un nouveau fil :)
 
Merci pour le lien, en fait je me suis contenté de ton extrait,
Mais j'ai rien avancé d'autres à part que Apple n'était pas et ne serait pas selon moi has been.
A moins qu'il y'ai un autre sens de ce terme que j'ignore, has been pour moi, est quelque chose de péjoratif, de dépassé, de désuet, de démodé...dans l'esprit des gens, à ce que je sache, ton passage parle plutôt de crise de confiance et de santé finnacière de l'entreprise et non de has beenisme (si le mot existe?).
Maintenant pour le nouveau fil, je ne pense pas que ça apportera une quelconque valeur ou utilité de débattre d'apple mais bon c'est toi qui fixe la ligne éditoriale du forum loll, alors je réagirai avec plaisir si j'ai quelque chose à dire ou à apporter, toutefois on'est bien d'accord sur un point, et c'est pas mal, celui c'est de revenir au message initial.
 
Ha! Le sindrome Apple frappe ici aussi. Pas un forum, pas un magazine en ligne, pas un blog où le fait de citer cette marque ne fasse pas dévier le sujet, c'est dingue tout de même.

Ce n'est pas effectivement le sujet initial, et si vous regardez bien, même pas un sujet secondaire, la question n'est pas de savoir si Apple va déposer le bilan demain ou pas, ça on s'en fout.

Le fait est qu'ils ont lancé de nouvelles habitudes, que les autres acteurs de ce marché adoptent.

Avant l'iPhone et l'iPad, la navigation web mobile était une sorte de monstre du Loch Ness, tout le monde en parlait, mais personne n'en voyait jamais dans ses logs.

Aujourd'hui, vous aurez du mal à vous souvenir à quoi ressemblait un smartphone avant l'iPhone, tout le monde y va de son "Appstore" (pour mémoire, Google, Microsoft, RIM entre autres) et le mouvement est lancé et continuera, avec ou sans Apple, ça n'a plus aucune importance.

A partir de là, la généralisation d'applis dédiées pour consulter des services via internet va se généraliser, tout le monde essayant de garder les utilisateurs chèrement acquis.

Il n'empêche, comme le dit Kate que, pour le moment au moins, il faut bien des NDD pour promouvoir ces applis.

Mon inquiétude au regards des NDD, vient du fait que (en résumant grossièrement), nous, les domainers, faisons notre pain blanc de la diversité, de ce que tout un chacun puisse vouloir se lancer et promouvoir son produit avec un nom de qualité, et nous luttons donc de fait contre quelques acteurs qui eux, font leur pain blanc du contrôle total du trafic, n'ont aucune envie de diversité et souhaitent que la promotion d'un nouveau produit se fasse à grand coups de budget pub.

Le fait que ces acteurs soient en plus la seule source de revenu ou presque de beaucoup de domainers n'étant pas fait pour rassurer... mais bon, là je vais encore finir hors-sujet...
 
J'ecoute encore la radio

mais seulement france-inter
et uniquement en voiture
et uniquement a l'heure des news

c'est vrai que les videonews manque d'imaginaire,
et les podcasts bien trop numeriques

l'avenir du web ? j'ai toujours pensé que ça arriverait par des lunettes terminator
fini les pc, les portables, les netbook, les xy-phones, prenez des actions chez ban !
 
J'en profite pour signaler cet article qui soulève quelques questions, dont celle abordée par la présente discussion :

The future of the internet: A virtual counter-revolution | The Economist

Mais je trouve bien plus aiguisés certains des commentaires (les plus "optimistes"), sans pour autant trouver de réponse absolue à l'interrogation qui taraude, mais qui peut le prétendre... Moi, à part une atomisation de la distribution des contenus (et c'est déjà pas mal)...

Comments on The future of the internet: A virtual counter-revolution | The Economist

Qui vivra verra :)
 
Re : Le cauchemar de navigation Facebook, Twitter, Google et iPhone

Merci pour cette lecture intéressante.

Ce quote résume tout:
Building an online business on top of Facebook, Twitter, Google or iPhone Apps, is like building a house on rented ground, with the landlord being in complete control.

Je pense malgré tout que:
  • la guerre pour le contrôle du trafic Internet n'est pas neuve, elle existe depuis toujours, jadis c'était la guerre des browsers (jamais arrêtée d'ailleurs), aujourd'hui cela revêt des formes différentes qui tendent vers la création d'écosystèmes fermés.
  • fb, twitter et autres sont en bonne partie des fads, ce qui n'exclut pas une certaine longévité
  • les entreprises ne sont pas complètement idiotes, elles n'iront pas toutes se placer dans une situation de dépendance suicidaire (*)
  • à propos de fb, les atteintes à la vie privée font un peu réléchir, dans une certaine mesure, fb est son propre épouvantail :)

(*) Le danger est cependant réel, car bon nombre de sites dépendent du savoir-faire (ou absence de) des webmasters et référenceurs, or bon nombre de sites dépendent entièrement du référencement. La situation de dépendance envers google est donc totale.
 
Re : Le cauchemar de navigation Facebook, Twitter, Google et iPhone

Je fais suite à un post sur la chatbox ce matin, puisque l'information est en quelque sorte une continuité de ce débat.
Aujourd'hui les NDD marquent un point :
L'instance de régulation a décrété que les chaînes TV qui renvoient « des téléspectateurs ou des auditeurs » aux pages type Facebook ou Twitter de leurs émissions en nommant les réseaux sociaux tombent sous le coup d'un décret de 1992 interdisant la publicité clandestine.

http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=133542