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[Février 2010] Résultat des enchères premium sedo

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion tomsa
  • Date de début Date de début

tomsa

Administrator
12 Mars 2008
3.602
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Bonjour,

J'ouvre ce fil pour discuter du résultat niveau francophone des enchères premium Sedo qui se sont terminées hier soir.

Voici les résultats que j'ai pu glaner, n'hésitez pas à les compléter :

agencederencontres.com 70€
charme.fr 8100€
cosmetiques.com 5,150$
coupsdecoeur.com 90€
enrichir.com 90$
remede.net 70$
tendre.com 150$

artsmartiaux.net prix de réserve non atteint
billets.net prix de réserve non atteint
doudous.com prix de réserve non atteint
 
cosmetiques.com et le .fr dans les premiers mails que j'ai envoyés à l'époque pour faire mon trou sur ce marché... les prix n'étaient pas aussi bas :D

Sinon au vu de tes résultats je trouve tout à peu près correct, disons en phase avec la valeur que j'aurais accordé à ces noms.

Charme.fr aurait pu faire mieux mais je trouve ça un peu fort quand j'ai lu un des tous meilleurs top-premium francophones... là pas vraiment d'accord mais un 10/15K j'aurais pu y croire :)
 
salut,
je pense que les piètres résultats des enchères sont "normaux". Les enchères sont et ont, à ma connaissance, toujours été pour les domaineurs un bon moyen de faire de bonnes affaires à l'achat, très rarement un moyen de réussir de jolies ventes.
Le fait que cosmetiques.com n'atteigne pas 4000 euros dans cette enchère ne change rien au fait que la valeur intrinsèque du nom est plusieurs fois supérieure (cinq fois ?). Les bas prix de marché observés sur le marché en général ne reflètent absolument pas la valeur des noms, mais simplement le fait que le mécanisme de l'offre et de la demande fonctionne mal, essentiellement à cause d'un problème d'informations.

Pour vendre dans les meilleures conditions, il faudrait pouvoir informer les destinataires naturels des noms de domaine qu'ils sont en vente et les sensibiliser aux avantages qu'ils pourraient retirer d'une acquisition. Constitution et utilisation de bases de données d'utilisateurs finaux, sorties d'ouvrages, articles dans la presse marketing, lobbying auprès des décideurs de l'internet, publicité dans les médias, etc.

Sedo ne le fait pas, mais c'est logique, il s'agit d'une société qui poursuit ses objectifs et non ceux que de la communauté des domaineurs, ce qui est tout à fait normal.

Individuellement, personne parmi les domaineurs n'a intérêt à le faire, et c'est là que l'idée d'un syndicat peut être intéressante. Les enjeux sont colossaux, je crois que le niveau des prix actuels pourrait être rapidement multiplié par 5 ou 10. Si l'un de nous était responsable internet chez L'Oréal (un ancien copain avec qui j'ai perdu le contact, gr...), on aurait aucune difficulté à rentabiliser l'investissement de 20 ou 30 k (ou même bien plus) dans un nom de cette qualité (cosmetiques.com). C'est donc que ces noms de domaine ont une valeur intrinsèque importante, mais pas encore exploitée.
Donc pas d'inquiétude à long terme (l'information finira par se diffuser), mais pour tous s'acheter un yacht et des clubs de foot à court terme, ça me semble compromis.
 
Dernière édition:
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Les bas prix de marché observés sur le marché en général ne reflètent absolument pas la valeur des noms, mais simplement le fait que le mécanisme de l'offre et de la demande fonctionne mal, essentiellement à cause d'un problème d'informations.

Pour vendre dans les meilleures conditions, il faudrait pouvoir informer les destinataires naturels des noms de domaine qu'ils sont en vente et les sensibiliser aux avantages qu'ils pourraient retirer d'une acquisition. Constitution et utilisation de bases de données d'utilisateurs finaux, sorties d'ouvrages, articles dans la presse marketing, lobbying auprès des décideurs de l'internet, publicité dans les médias, etc.

Sedo ne le fait pas, mais c'est logique, il s'agit d'une société qui poursuit ses objectifs et non ceux que de la communauté des domaineurs, ce qui est tout à fait normal.
A ma connaissance, Sedo fait du démarchage auprès des end users, probablement pas autant qu'on le souhaite mais c'est une activité chronophage.

Les brokers aussi le font, et ils ont déjà leurs listes de contacts. C'est ça qui fait l'intérêt des brokers, c'est leur carnet d'adresses et leurs connections avec les industries.

Le fond du problème c'est que faire du brokerage et du démarchage proactif n'est pas rentable pour des NDD dont la valeur objective est faible (disons < $5000).
Les noms de cette liste ne sont pas tous premiums et dès lors ne justifient pas tous de gros efforts de marketing selon moi :smilie_gruenweiss:
 
Avant ce sujet j'ai failli en poster un autre titré: un arbre cacherait-il une forêt ?
Je m'explique. Compte tenu du nombre ridicule d'enchérisseurs et du faible résultat de bien des ndd mis en vente ne serait-il pas normal de se dire que ce monde des ndd est un microcosme "d'entre soi" d'ou l'utilisateur final est exclu ?
Combien parmi les milliers de noms achetés sur sedo le sont par des gens intéressés au premier chef de par leur activité ?
Sans y connaitre rien, je suis persuadé que le end user n'y est pas plus important qu'un poux sur un éléphant !
Je trouve évidemment que charme a ce prix là c'est indigent surtout si on le compare à l'équivalent dans d'autres langues ou extensions.
C'est quoi le problème ? Serait-on dans un petit monde qui s'excite tout seul avec une majorité de ventes records (ou pas) entre potes et bien loin de la réalité du monde ?
Fran
 
Juste pour tempérer avec une note un peu plus optimiste: chers amis, nous sommes ds une crise sévère, très sévère, des dizaines de milliers de chomeurs supplémentaire par mois (en tt cas il y a quelques temps c'était comme ça en France), et comment se comporte le second marché? En hausse, en volume comme en valeur (si je ne dis de bétises).

Alors mon idée est qu'il faut se remettre ds un contexe mondial des plus moroses et se dire que le domaining s'en sort plutôt bien (enfin c'est mon opinion).
@+
 
Je suis assez d'accord avec toi l@@k, pour être franc je m'attendais à bien pire au vu de la grave crise économique enregistrée (et encore bien là) ; reste à voir sur le long terme mais pour ma part je n'ai jamais reçu autant de marques d'intérêt que depuis 6 mois, dont pas mal provenant du monde des UF/ nouveaux utilisateurs Sedo.
Pourvu que ça doure ! Maria-Letizia Ramolino (c)

Les enchères premium n'ont certes pas vraiment donné les résultats espérés, mais il faut reconnaître que c'était du premium "light" ;)
 
Je trouve aussi que le domaining résiste bien à la crise.
Mais je pense aussi que les domainers ont tendance à surévaluer la taille du gâteau (le marché), la maturité d'Internet et celle des end users.

Je ne suis pas choquée par les résultats de l'enchère et je rappelle qu'on parle de NDD francophones, dont la taille du marché ne sera jamais comparable à celle du marché nord américain par exemple :give_rose:
 
je rappelle qu'on parle de NDD francophones, dont la taille du marché ne sera jamais comparable à celle du marché nord américain par exemple :give_rose:

c'est comme dans tout, c'est pas la taille le plus important :girl_haha:
le prix domaineur n'est que spéculation et est effectivement directement en rapport avec le volume de l'offre.
Par contre, le prix utilisateur final dépend des revenus marginaux procurés par l'acquisition du ndd. Et la taille du marché n'est qu'un critère parmi d'autres, au même titre que le développement du e-commerce, les marges du secteur, le degré de concurrence, etc.