Quelques mots à ce sujet.
Je ne doute pas que la commission minimum sur les .FR sera abaissée à 50 EUR dans les mois à venir.
Quand nous aurons la conviction que le moment sera venu, je ne manquerai pas d'en informer mon collègue Dirk, responsable du service transferts & transactions pour l'Europe et décisionnaire final puisque depuis l'arrivée d'Elsa, la responsabilité des transferts francophone a été intégralement centralisée dans le département dédié (comprenez : Elsa n'est pas sous ma responsabilité)
Mais tant que le .FR restera dans le top trois des ccTLD les plus longs à transférer avec une moyenne dépassant les 30 jours, il n'est pas raisonnable d'envisager une division de la commission minimum par deux.
Les points qui coincent encore :
- les formulaires de transfert n'ont pas complétement disparu : il faut encore y recourir dans certains cas
- les deux registrars français les plus appréciés du public - y compris pour le .FR - sont malheureusement ceux qui ont les procédures les plus lourdes
- ce deuxième point ne concernant pas que les .FR mais également les autres extensions, c'est le taux de productivité global de nos agent(e)s de transfert francophone qui s'en voit pénalisé. Autrement dit, on observe un réel effet boule de neige. En moyenne, un agent de transfert allemand est à même de traiter entre 300 et 400 transactions en parallèle (respect, au passage ! J'en traitais 200 à l'époque où je faisais des transferts et j'étais au bord du suicide...). Ce sont simplement des niveaux impensables pour les transferts francophones et il nous a fallu recruter Elsa bien avant qu'Emilie n'atteigne la barre des 300.
Certes et depuis l'introduction du système de transfert semi-automatisé de l'AFNIC, les choses vont beaucoup mieux mais nous n'avons pas encore atteint le rythme de croisière qui nous permettra d'envisager sereinement l'avenir. Car notre but est d'offrir un niveau de service irréprochable à nos clients transfert francophones, pas d'enfiler les transactions comme des perles au détriment de la qualité du service et donc de la satisfaction de nos clients francophones, qui est au passage parmi les plus élevées des marchés couverts par Sedo ce qui à mes yeux est un signe de bonne gestion globale.
Et last but not least, le but d'un abaissement de la commission minimum serait de favoriser la quantité ET la qualité. A long terme, je suis d'accord sur le fait que plus de ventes = plus de buzz = toujours plus de ventes = pression à la hausse sur les prix. Mais pas dans l'état actuel du marché des transactions sur .FR, sur lequel la première conséquence d'un abaissement de la commission minimum serait pour moi - outre une dégradation de la qualité de notre service - un frein à la consolidation de l'extension. En clair, si les domaineurs français se mettent à eéchanger leurs domaine en .FR sur Sedo pour 60 EUR (ce dont je serais ravi pour eux), le prix de vente moyen baissera et ressortira dans la prochaine étude annuelle Sedo, avec donc un double effet boomerang au niveau du public : "
ah, c'est bien ce qu'on disait : le .FR ne vaut rien, les bons résultats de Sedo en 2007 sur cette extension (plus forte croissance) n'étaient dûs qu'à la spéculation".
Or ce n'est pas comme ça que je conçois le développement du marché : je suis partisan d'un développement solide, réfléchi et guidé par une vision sur le long-terme.
En espérant avoir répondu à vos questions.