L’Afnic se félicite de cette décision de la Cour d’Appel de Paris qui conforte sa pratique.
Pour rappel, l’Afnic et l’un de ses bureaux d’enregistrement avaient été assignés par 13 sociétés françaises au titre de l’enregistrement de 129 noms de domaine en fraude de leurs droits. Ces sociétés avaient choisi de ne s’attaquer qu’au bureau d’enregistrement et à l’Afnic en qualité d’Office d’enregistrement sans rechercher la responsabilité des titulaires desdits noms de domaine.
Outre le fait qu’il était reproché au bureau d’enregistrement d’avoir permis l’enregistrement desdits noms de domaine, il était reproché à l’Office d’Enregistrement du .fr :
- « Le caractère de renommée de certaines marques n’ayant pas été retenu par les premiers juges, par voie de conséquence si l’Afnic avait mis en œuvre les mesures de blocage ou de gel simplement réclamées par les titulaires de ces marques, elle aurait d’autant plus pu se voir reprocher d’avoir porté atteinte à la liberté du commerce et voir sa responsabilité engagée ».
L’Afnic se félicite de cette décision qui conforte ses pratiques.
Ainsi, même si le cadre légal régissant les noms de domaine en .fr a évolué, l’Afnic ne procède à aucun gel ou blocage sur simple demande de tiers.
L’Afnic rappelle que les titulaires de droit disposent de plusieurs options pour régler des litiges portant sur des noms de domaine dans les extensions dont elle a la charge :
Pour avoir une analyse juridique sur la décision de la Cour d'Appel
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Pour rappel, l’Afnic et l’un de ses bureaux d’enregistrement avaient été assignés par 13 sociétés françaises au titre de l’enregistrement de 129 noms de domaine en fraude de leurs droits. Ces sociétés avaient choisi de ne s’attaquer qu’au bureau d’enregistrement et à l’Afnic en qualité d’Office d’enregistrement sans rechercher la responsabilité des titulaires desdits noms de domaine.
Outre le fait qu’il était reproché au bureau d’enregistrement d’avoir permis l’enregistrement desdits noms de domaine, il était reproché à l’Office d’Enregistrement du .fr :
- de ne pas avoir procédé au gel ou au blocage des noms de domaine sur simple signification de l’assignation ;
- d’avoir ouvert aux personnes physiques la possibilité de réserver anonymement un nom de domaine en .fr.
- Concernant l’anonymat des données Whois, tant en première instance, qu’en appel, la responsabilité de l’Afnic est écartée et la procédure d’anonymisation validée par la Cour d’appel de Paris.
- Concernant le gel et le blocage des noms de domaine, la Cour d’appel de Paris a confirmé que l’Afnic n’avait commis aucune faute en ne bloquant et en ne gelant pas les noms domaine. Elle a en outre précisé que :
- « Le caractère de renommée de certaines marques n’ayant pas été retenu par les premiers juges, par voie de conséquence si l’Afnic avait mis en œuvre les mesures de blocage ou de gel simplement réclamées par les titulaires de ces marques, elle aurait d’autant plus pu se voir reprocher d’avoir porté atteinte à la liberté du commerce et voir sa responsabilité engagée ».
L’Afnic se félicite de cette décision qui conforte ses pratiques.
Ainsi, même si le cadre légal régissant les noms de domaine en .fr a évolué, l’Afnic ne procède à aucun gel ou blocage sur simple demande de tiers.
L’Afnic rappelle que les titulaires de droit disposent de plusieurs options pour régler des litiges portant sur des noms de domaine dans les extensions dont elle a la charge :
- L’Afnic met en œuvre toute décision judiciaire ;
- La procédure de levée d’anonymat, gratuite et rapide (moins de 5 jours) décrite ici : http://www.afnic.fr/fr/resoudre-un-...de-divulgation-de-donnees-personnelles-5.html
- La procédure Syreli, qui permet en moins de 60 jours de demander le transfert ou la suppression d’un nom de domaine https://www.syreli.fr/
Pour avoir une analyse juridique sur la décision de la Cour d'Appel
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